Commentaire de gdm
sur Le jour ou le capitalisme s'arrêta


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gdm gdm 14 janvier 2009 13:41
@olivier cabanel
Vous soutenez que, dans un régime politique qui serait démocratique, il serait "logique" d’affirmer que "l"Etat, c’est nous". Je ne suis pas d’accord avec votre remarque. Tout d’abord, l’Etat français n’est pas démocratique. Il fait parfois des sondages d’opinions, qu’il nomme élections ou votations.
 
Un élu ne représente aucun électeur. En effet, un bulletin de vote n’est pas un mandat pour agir. le Code électoral rappelle que l’élu tient son mandat de l’Etat qui lui donne le mandat. Le Code électoral ne prétend pas que le mandat électif d’un élu proviendrait du peuple français Aucun juriste n’aurait accepté d’écrire une pareille stupidité. C’est néanmoins la croyance habituelle des français Ils imaginent naivement que "leurs" élus les représenteraient.
 
Chaque actionnaire d’une société commerciale a explicitement accepté la totalité des statuts et la totalité des décisions de cette société. Malgré cette totale unanimité, ce qui appartient à la société n’appartient à aucun des actionnaires. De même, quand bien même il pourrait exister un régime étatique qui serait démocratique, ce qui appartient à l’Etat n’appartiendrait pas à aucun citoyen.
 
Vous revenez ensuite sur une prétendue solidarité qui serait imposée à ceux qui la refusent. Alors, reliez votre dictionnaire, cette contrainte ne peut pas se nommer "solidarité". C’est un abus de langage de parler de solidarité lorsque l’Etat prend, par la violence, les biens d’un individu. Quelle que soit la cause de cette captation violente par l’Etat, même si vous jugez qu’elle est légitime, vous avez tort de la nommer "solidarité".


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