Commentaire de JL
sur Antonio Madeira, Loïc Secher : Même combat contre l'absurde


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Francis, agnotologue JL 16 janvier 2009 10:19

""Comme Maître Florant, je constate qu’il sera toujours impossible d’obtenir une révision pour des condamnations car il ne peut pas y avoir de FAIT NOUVEAU plus probant dans ce domaine que la rétractation des accusatrices"".

Un témoignage, et une accusation est un témoignage, n’est pas un FAIT ! Un fait ne peut être une chose et son contraire au gré du temps.

En outre, cela va sans dire que cette affirmation de Me Florent (que je ne connais pas), comme il le dit lui-même ne vaut que dans ce contexte précis de l’affaire que vous est présentez. Ce qui pose la question des verdicts basés seulement sur des accusations ou des témoignages et rien d’autre :

Si un témoignage n’est pas un fait suffisant pour réviser un procès, il ne doit pas en être un non plus pour constituer à lui seul une preuve au procès.

Il me semble que dans ces cas, il faudrait envisager une juridiction spéciale basée sur une pédagogie envers les victimes afin de les aider à se re-construire, et différer l’accusation définitive jusqu’au moment où elles seront en état de percevoir la gravité d’un faux témoignage. Il me semble qu’une détention provisoire dans des conditions respectables de détenus ayant un statut de présumés innocents mais relativement libres pourrait accompagner ces dispositions.

. Un fait ne peut pas être inversé, un témoignage, si, la preuve est là sous nos yeux.


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