Commentaire de dom
sur Larry Summers, pompier-pyromane de l'Obama-économie ?


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dom y loulou dom 22 janvier 2009 03:39

exact

et je pense qu’ils regardent la plupart des travailleurs avec étonnement, malgé tout ce qu’ils ont appris sur la truanderie qui leur est imposée, continuent de retourner à leur travail tous les jours, en pure bonne volonté souvent, parce qu’ils ne sauraient pas quoi faire autrement aussi, comme si, de fait, ils séparaient complètement leur pensée de l’engagement de leur vie et de l’implication de leur continuel retour aux engraissements coutumiers des barons, mais dans l’oubli constant de ce qu’ils viennent d’apprendre.

Pour jouir , quand même un peu autour d’une bière ou d’un ballon, de la vie qui leur est menée et qu’ils sentent s’écouler bien trop vite. Bien sûr ils cherchent à survivre avant tout.

Une société heureuse doit faire descendre les richesses vers le bas de la pyramide et non les tirer vers le haut, non-seulement toute la pyramide perd son équilibre mais la course aux sommets n’est plus un plan de carrière... elle devient une rage de sang car la famine pousserait à courir aux quartiers richissimes, mêmes affabulés.

Le salaire universel devrait être règle depuis bien longtemps.

ceci dit en avertissement, car la pensée magique fait que bien trop nombreux sont ceux qui croient que tout ce à quoi l’on ne pense pas disparait.

Au contraire, ce qu’on ne voudrait pas voir prend alors toutes ses aises.

Alors qu’en mettant en lumière les agissements de l’ombre on dissout leur pouvoir sclérosant sur nous.

D’où l’importance capitale de sa vérité pour un individu, son point de vue, qu’il ne soit pas remplacé par un autre, extérieur à lui-même et qui vient se projeter sur lui et lui dire ce qu’il est supposé être.


relire Rhinocéros de Ionesco à ce propos


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