Commentaire de Yannick Harrel
sur Deuxième vague d'effondrements bancaires
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Bonjour,
Il apparaît clair depuis plus d’un an que la crise qui frappe les Etats-Unis était d’importance, enfin pour ceux qui se tenaient au courant de l’actualité financière (pas de notre inénarrable Ministre de l’Economie et des Finances semblerait-il) et qu’elle ne résorberait pas aussi facilement que les anciennes crises de ces dernières décennies.
Jeter l’opprobre sur les subprimes c’est s’attaquer à une des conséquences et non à la cause première de cette gabegie : à savoir un monde où la finance ne reposait plus que sur du virtuel, du dérivé et non plus sur de la matière, du tangible. La finance n’est pas forcément l’ami de l’entreprenariat, dans un monde idéal elle devrait être un adjuvant mais cela n’a pas malheureusement pas toujours été le cas tant le moyen a été dévoyé de son objectif initial. Un monde économique régit par et pour la finance, nous voyons désormais où cela nous conduit : c’est peut-être le seul point positif de cette crise...
Cordialement