Commentaire de ZEN
sur Pour les Etats-Unis, la nationalisation est la solution
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Alpo
Je partage votre analyse
Les fondements du système sont à changer
Les prétendues nationalisations sont des bouées de sauvetage dans une situation désespérée
Certains banquiers se convertissent à la nouvelle tendance
F.Lordon évoque trés bien l’aspect plus qu’équivoque de certains revirements :.
Le controle étatique comme seule solution durable et non comme menace ou mesure de transition ?...Il n’y a plus d’alternative
- "Je n’exclus pas l’idée qu’il faille nationaliser les banques" a déclaré le sénateur républicain de Caroline du sud Lindsey Graha
Cette crise n’a pas éclaté inopinément un beau jour dans un ciel serein. Depuis longtemps, les plus lucides attiraient l’attention sur le financement de l’expansion par une fuite en avant vertigineuse dans l’endettement, sur fond de profits non moins vertigineux. Cette crise a des responsables.
« Qui est responsable ? Les banques, évidemment, qui ont oublié que le coeur de leur métier était d’évaluer les risques, et qui, pis encore, les ont transférés à d’autres. Mais les pouvoirs publics également : ils ont conduit des politiques à courte vue, et, surtout, ils ont été des régulateurs déficients.
« Qui est coupable ? En arrière-fond, c’est un modèle idéologique, libéral et anglo-saxon qui a failli. On ne peut impunément se préoccuper exclusivement du profit à court terme. » Voilà ce qu’écrivent Matthieu Pigasse et Gilles Finchelstein (1). L’un est vice-président de la banque Lazard, l’autre directeur de la Fondation Jean-Jaurès. Ce sont des hommes pondérés. Le diagnostic est implacable. Ils rejoignent la déclaration commune des syndicats qui demandent la réglementation de la sphère financière pour mettre un terme à la spéculation, aux paradis fiscaux, aux mouvements erratiques de capitaux...."(J. J.)