Commentaire de Vinrouge
sur Stéphane Guillon, l'insolence nécessaire
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Un titre et une manchette très alléchante qui me laisser espérer un peu de fond original. Quelle déception : je pense que beaucoup de gens ici devraient faire soigner leur Sarkobsession. Quel que soit l’article que l’on lit sur Avox, il est question de lui (il faudra peut-être bientôt mettre un majuscule à Lui, comme on pouvait le faire pour Dieu et le Diable ), et surtout de tous les poncifs fantasmatiques à son propos.
Le sujet de l’humour en politique mérite à mon avis bien mieux que de s’attarder sur Sarko ...
Je me suis demandé pourquoi cette intervention précise de Guillon a fait autant de bruit et a suscité autant de critiques (elles aussi parfois de l’ordre du fantasme - comme l’accusation d’antisémitisme) par rapport à d’autres tout aussi hillarantes. A mon avis, tous ceux qui ont critiqué Guillon n’ont pas trop aimé qu’il utilise une histoire de fesses comme un angle d’attaque, un peu à l’anglo saxonne : il y a quelques années, personne ne parlait du cul des personnalités politiques (ou alors c’était dans le cadre d’un scandale - voir par ex. Claude Pompidou, et l’affaire Markovic), aujourd’hui on en rit, et demain ? Sommes-nous certains que le cul ne sera jamais utilisé comme une arme permettant d’écarter un rival politique ? Je crains que l’on s’oriente peu à peu vers une vision protestante des choses, càd qu’une personne qui ment à son conjoint peut demain mentir à la Nation, ce qui me paraît complètement absurde.
Je pense aussi d’ailleurs que la réaction de DSK est liée à cela : il ne vous aura pas échappé que le siège du FMI est à Washington, et qu’il est probablement soumis à ce genre de pression, et à ce type de procès (d’ailleurs il a bel et bien été "jugé" par un comité du FMI qui l’a blanchi (sans jeu de mot , moyennant avertissement). Peut-être espérait-il qu’en France au moins on lui foutrait la paix avec cette histoire sans intérêt ?
A ce titre il me semble que l’accusation de vulgarité ne tient pas 5 secondes, car des blagues ou des sketches vulgaires sur les personnalités politiques prolifèrent sans faire tout ce barouf.