Commentaire de lisca
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lisca lisca 9 mars 2009 10:26

Dur, Ernst, avec les expatriées !
Pourquoi aurait-elle su ce que faisait cet Israel ? Ce n’était pas dans l’intérêt de Vallarta de la mettre au courant. Elle avait du franc parler, c’est la dernière chose dont un petit malfrat ait besoin. Elle le voyait peu et travaillait à la réception dans un hôtel, comme cadre, et gagnait son propre argent qui lui permettait un niveau de vie moyen. Elle était séparée de cet homme depuis au moins deux mois, ce qui est à son honneur. Elle avait bien perçu la faiblesse de caractère sous les petites attentions, j’imagine.
Au Mexique, les gens vivent souvent de leur famille et on ne peut savoir d’où viennent leurs revenus. Il vendait des voitures, ce monsieur, officiellement, et avait divers points de vente à montrer. Les business de voitures, ça intéresse rarement les femmes.
Elle est surtout la victime, devenue otage, d’un salopard de première qui, essayant d’escroquer son frère au moment de la rupture d’une association, et rencontrant une résistance inattendue de la part d’un étranger, a usé de toute la crasse et l’influence du réseau politico-mafieux dont il faisait partie pour se venger sur la jeune soeur. Ce n’était pas une riche, elle ne manquait de rien, sans plus. La présenter comme menant grand train est exagéré. Si c’était le cas, elle n’aurait pas eu besoin de la camionnette de Vallarta pour l’aider à déménager ses affaires, à la débrouille. On fait tout faire, au Mexique, le travail n’est pas cher
Réservons notre colère aux nouvelles riches bien relationnées qui nous oppriment à grands coups de lois scélérates, ou qui s’affichent sans pudeur dans les journaux de la planète en nous faisant la morale et nous ordonnant de faire tout ce qu’elles ne font pas. Elles aiment bien nous donner en pâture des petites Florence qui ont eu la prétention de vouloir "réussir" et qui sont plutôt gâtées par la nature, pour que la jalousie se déchaîne sur ces proies faciles, et les épargne, elles les vraies nanties ni très jolies ni très futées, mais pistonnées. Le populo emboîte le pas. Les commentaires en espagnol qu’on trouve sous les vidéos contre FC sont atterrants de jalousie et de méchanceté. La France est mal vue, et on se défoule. Florence est accusée de turpitudes invraisemblables qui ne sont que la projection de la médiocrité de leurs auteurs, elles-mêmes à l’origine du système politique délirant, cancéreux, narco, qui régit des pays comme le Mexique. Elle a le tort d’être jolie, grande, avec du caractère. C’est toutes les Françaises qu’on insulte facilement à travers elle.
Les torts qu’elle ait pu avoir : manque de réflexion et de goût dans le choix de sa relation, étourderie, méritent peut-être quelques ennuis de garde à vue, avec les questions et les projecteurs dans la figure, et le remboursement sous forme de donations aux journalistes courageux et aux familles éprouvées, de tout avantage matériel qu’elle aurait pu trouver auprès de son kidnappeur insoupçonné. Et des déclarations publiques, bien sûr. Sans plus. Elle n’est pas responsable de l’état de déliquescence du Mexique, et on ne voit pas en quoi elle en a profité. elle apportait sa compétence dans son travail, trouvé toute seule.
Sa région la soutient (le nord). J’espère qu’elle va s’en sortir. Elle est d’ailleurs en danger, très maigre, et sous traitement, du genre à se laisser mourir de consomption.
Souhaitons-lui un petit gars du nord, à son retour, sans bling, sans rolex, avec un bon boulot intéressant et une tête bien faite, qui prenne soin d’elle vraiment pour qu’elle se remplume, et qui lui redonne confiance en nous et en elle. Elle veut rentrer au pays.
Quant aux vraies bling, on ne leur souhaite pas des Israel Vallarta de trop près, ça serait méchant, et pas légal. Mais des fois... :->


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