Commentaire de gaiaol
sur Des forces de Gauche dont le PCF indésirables


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gaiaol 11 mars 2009 16:25

"Selon les derniers rapports de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, les deux tiers des actes de violence antijuive ne sont pas le fait de Français d’origine nord-africaine ou africaine."

"Force est donc de constater que les accusations hystériques d’antisémitisme, et/ou de négationisme, visent actuellement des opposants au sionisme, voire même des sionistes critiques, comme Johan Weisz. Tout à leur fanatisme nationaliste, ils oublient les dangers du nationalisme, terreau historique de l’antisémitisme. Ils préfèrent attaquer, avec la plus grande mauvaise foi si besoin, les intellectuels progressistes qui osent encore braver le risque de "diffamations sanglantes" en militant pour la paix et la fin du colonialisme belliciste en Palestine occupée et dans sa région.

Mûs par un anticommunisme digne de Mac-Carthy, ils trouvent dans leur croisade un allié de poids : l’impérialisme des états-unis de Bush, et son puissant lobby d’intégristes chrétiens. Dès qu’une voix dissidente tente de se faire entendre, la chasse aux sorcières commence. Ainsi se sont-ils attaqués à Edgar Morin et à Danielle Bleitrach. Ainsi poussent-ils l’hystérie jusqu’à s’en prendre à Woody Allen ou à Jean Ferrat !" filkenstein

Johan Weisz est journaliste du site Internet proche-Orient.info, un site pro-sioniste [2] et de Radio Shalom, une radio communautaire juive, pro-sioniste également. En 2006, Johan Weisz publie avec la journaliste Cécilia Gabizon (du Figaro) "OPA sur les Juifs de France. Enquête sur un exode programmé 2000-2005" (Grasset).

"Le livre décrit les activités des dizaines d’envoyés de l’Agence juive, la manière dont ils mettent à profit les violences antijuives comme les discours antisémites de certains islamistes, mais aussi les relais dont ils bénéficient au sein d’une partie de la communauté juive radicalisée. Il insiste en particulier sur les convergences - mises en lumière dès 2002 dans nos colonnes - entre les extrêmes droites israélienne, juive française et française tout court, au nom du combat commun contre l’islam. Après celle de Guillaume Weill-Raynal (Une haine imaginaire ?, Armand Colin, Paris, 2005), cette nouvelle enquête questionne la complaisance dont le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) fait preuve à l’égard de ces phénomènes." (Extrait du monde diplomatique de juin 2006->) Résumé de l’éditeur (Grasset) : "Début 2004, l’agence juive est réactivée. En France, elle planifie et organise le départ de 30 000 Juifs, dont ceux de Sarcelles, une communauté traditionnellement proche d’Israël et exposée au feu antisémite. L’opération " Sarcelles d’abord ", avec les délégués israéliens venus faire du porte-à-porte, est un demi-échec. Mais l’idée du départ se répand. De hauts responsables communautaires vont prêcher la "montée en Israël" (Alyah). Des intellectuels juifs venus de l’extrême gauche feront cause commune avec de nouvelles recrues de l’extrême droite pour fustiger la France " antisémite et pro-arabe ". Certains agitent même le spectre d’une "islamisation de la France". De leur côté, les dirigeants de l’Agence juive livrent une bataille décisive : Israël a besoin d’immigrants pour rester un Etat "démocratique" à majorité juive. Pour attirer les Juifs français, les délégués de l’Agence lancent une deuxième offensive en 2005. La rencontre entre le sionisme et les techniques modernes de marketing est déconcertante : les candidats au départ sont désormais des " clients " qu’il faut cibler et séduire... OPA sur les Juifs de France, fruit d’une enquête de trois ans au cœur de la communauté juive, en France, en Israël, au sein des associations, des synagogues, chez les intellectuels, nous fait découvrir une opération hors du commun."

http://www.revoltes.net/spip.php?article958

bref,

"Oui, on a le droit et le devoir d’être contre certains Juifs. Pas parce qu’ils sont Juifs, mais pour ce qu’ils font et disent. "


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