Comme d’ahbitude, Eva fait ce que tout le monde fait. Elle confond le terme évangélique qui identifie une mouvance du protestantisme avec celui d’évangélistes qui décrit un ministère précis. L’évangéliste est celui qui annonce l’Evangile.

Eva a raison sur deux points  :

1. l’Evangile de Jésus-Christ n’a rien à voir avec l’évangile de la prospérité. Il se peut qu’une certaine prospérité, je dirais un mieux-être matériel accompagne la vie de celui qui adhère à l’Evangile. Une vie satisfaite intérieurement dispense l’homme de bien des égarements parfois coûteux. Or, le Christ satisfait pleinement le coeur de celui qui le reçoit. Mais prétendre que la prospérité est signe de bénédiction spirituelle, c’est nier le prix courageux que paient et qu’ont payé les martyrs de la foi de tous les temps. Il se peut bien que, dans de nombreux pays aujourd’hui, la foi au Christ se traduise par la perte de tous ses biens.

2. Evangile et pouvoir politique se marient très mal... pour ,ne pas dire qu’ils sont inconciliables. Le Christ lui-même n’a-t-il pas dit que Son royaume n’est pas de ce monde. C’est dans le coeur et la vie des hommes que le Christ veut être Seigneur, pas sur un trône humain. Tous ceux qui mélangent les deux gens finissent toujours par s’en mordre les doigts... sans compter le tort qu’ils font à Jésus-Christ qu’ils disent servir.

Foi de pasteur évangélique, c’est moi qui vous le dit...