Commentaire de ddacoudre
sur Sarkozy et les parachutes dorés : hypocrisie maximum


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ddacoudre ddacoudre 27 mars 2009 22:00

bonjour olivier

c’est bien de rappeler dans ton article historicité sur ce sujet. mais pour moi ce sujet est un leurre qui refait surface à point donné. la seule solution c’est que les salariés des entreprises concernées s’en chargent, au niveau des CE ils ont leur mot à dire sur l’évolution des rémunérations.

 Il y en a mare des leurres, car le fond est ailleurs

Après le succès de la journée de manifestation du 19 mars, le discourt du président fait piètre figure, et heureusement que les stocks options et les parachutes dorés lui ont sauvé la mise.

Il est parfois désespérant de voir la naïveté de la population, il suffit qu’on lui jette un os à ronger pour, qu’elle s’y rogne les dents et avale en même temps la pilule de diversion.

Une fois de plus ce sont les grands « patrons » qui servent de diversion pour justifier l’austérité salariale. Certes il n’est pas glorieux de la part de quelques dirigeant de se remplir les poches quand d’autres n’ont que leurs mains à y mettre, et que certains s’en vont de la même entreprise une main devant et l’autre derrière.

Pour autant cette injustice que ressent la population le pouvoir sen sert de dérivatif.

Comme un seul homme tous se jettent sur ces boucs émissaires, les partis se sentent obliger de s’indigner dans l’hallali médiatique autour de cette injustice d’aujourd’hui qui était la récompense suprême du manager d’hier, et chacun d’en oublier en quoi ils en ont été solidaire.

Notre président tel un sermonneur s’indigne dans de magnifique envolé gestuelles, rappelant dans un tonnerre d’applaudissement qu’il est anormal que ceux qui ont échoué se gratifient de substantielle manne financière, quelle misère de voir ce énième théâtre burlesque surfer sur l’émotion et l’indignation mise en exergue par les médias.

Les français auront-ils compris que cette dénonciation publique par le président, du sentiment d’injustice soulevé par quelques pèlerins fortunés, lui servait à validé au lendemain d’une grève sans précédent, qu’il n’avait aucune autres réponse à formuler que celles données au lendemain de la grève du 29 janvier, et ainsi au travers de ces boucs émissaires faire la démonstration que tous les français devaient supporter les conséquences d’une crise, et que dés lors les manifestants devaient, comme ceux qui n’ont pas fait grève et comme ces dirigeants qu’il dénonce, supporter leur misère.

Chacun compte le nombre d’années qu’un smicard doit travailler pour gagner autant, et chacun de trouver de quoi justifier son indignation à laquelle souscrit notre président, sans que pour autant nous n’ayons pu entendre que ce dernier ait dit qu’il allait interdire les licenciements.

Le patronat rajoute sa couche pour ne pas se laisser déborder par les petites et moyennes entreprises qui font les frais de cette crise, et laisse entendre que cette réprobation se glisse dans la moralisation du capitalisme. C’est vraiment prendre les français pour des cons.

Tous les employeurs en cœur ont demandé sans cesse depuis des années qu’on réduise leurs participations à l’effort collectif, ils ont mis a mal tous les systèmes de solidarités au bénéfice de la population, ils sont responsables de la fracture sociale, car ils se sont montrés incapables d’avoir une action concerté contre le dumping social, trouvant même dans la mondialisation la justification à toutes leurs turpitudes.

Cerises sur le gâteau il faut entendre le président dire qu’il est pour qu’on rémunère la réussite, l’effort et le travail, alors que n’augmente t-il pas sur le champ le salaire des salariés, car c’est grâce à la réussite de leurs efforts au travail que des actionnaires ont pu amasser des dividendes énormes depuis plus de vingt ans qui sont autre chose que les quelques millions d’euros de ces quelques dirigeants, là est l’injustice.

Là est le sujet sérieux que veut nous faire oublier le gouvernement et le patronat, car le plan de relance du président c’est ces gens là qu’il cible, chacun d’eux ont été favorable aux politiques de restriction salariale et ils le sont toujours, pas pour des raisons d’une décroissance sélective mais par une volonté dogmatique, refuser de reconnaitre que la crise trouve son origine dans l’inégalité de la répartition de la richesse qui ont accru l’endettement à risque.

Je me répète mais ce problème des rémunérations de quelques grands patrons où dirigeant est marginal, et n’a aucune incidence sur la crise, ni n’est à son origine, si cela nous choque, alors demander à vos délégués du comité d’établissement de suivre leur salaire et le cas échéant d’entrer en conflit avec eux, mais ne vous laissez pas embarquer dans ce cirque médiatique qui ne vise qu’a museler la revendication salariale.

Soyez au moins convaincu d’une chose, c’est que la suppression soit des stocks options ou des parachutes dorés ne viendra ni vous augmenter vos revenus ni arrêter les licenciements, car ce ne sont que des leurres.

Mais l’ennuie c’est que la population en est une grande consommatrice, quelque part ils servent à ce qu’elle y déverse sa rancœur et tout le reste, et si grâce à cela chacun se sens entendu, alors une fois la mobilisation passé le patronat et le gouvernement joueront de duplicité comme en Guadeloupe.

j’espère que mon long commentaire complètera le tien.

cordialement.

 


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