Commentaire de Le péripate
sur Le naufrage de l'université française


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Le péripate Le péripate 3 avril 2009 11:03

 D’une manière générale, les étudiants se retrouvent à l’Université par défaut, faute d’avoir pu faire une prépa aux grandes écoles, voire même un simple BTS.
Il y a aussi dans ce non-choix une incapacité à se projeter dans l’avenir, une immaturité que l’on retrouve dans la demande généralisée d’aides de la part des institutions. Philippe Muray parlait d’Homo Festivus, d’un conformisme rebellocrate.

La Lime, dans son papier sur P Dessertine, évoque le chemin qui sera probablement pris par les gouvernants, chemin de la pente la plus facile : laisser à l’abandon un système éducatif irréformable, coûteux, inefficace, en laissant le privé prendre le relais aux marges, ce qui se traduit par une augmentation déguisée de l’impôt. Et ne va pas dans le sens de l’amélioration de l’égalité des chances, hélas.

Note par rapport à votre papier sur "chaque jour au parc" et la remarque de René Foulon : le terme "éducation nationale" est bien mal choisi, le rôle de l’école n’est pas d’éduquer, mais de dispenser le savoir. Confusion regrettable.


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