Commentaire de R.L.
sur Strasbourg : l'incroyable impunité des casseurs


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R.L. 6 avril 2009 11:13

Après Seattle, Gènes... la technique est au point :
Les médias dépendantes (98 %) du pouvoir politique et/ou financier-industriel annoncent à l’avance l’arrivée des cagoulés, des anarchistes, des casseurs, les futurs destructions, vandalismes...
L’État déploie (c’était le cas à Strasbourg avec 1/10 !) plus de policiers qu’il n’y a d’agresseurs venus pour casser. Je n’ai pas parlé des manifestants qui n’ont pu manifester et se regrouper... sans être à maintes reprises stoppés, déviés de leur parcours,aspergés littéralement de bombes lacrymogènes lancées parfois par des tirs tendus (pourtant interdits).
L’État laisse les voyous a-politiques casser, brûler... et ne donne surtout pas l’orde d’intervenir et d’arrêter (facilement : 1/10 ! Rappel) les coupables.
Résultat : les médias vendues (pléonasme aujourd’hui) ne parlent que des casseurs, les habitants locaux sont écœurés...
C’est un des nombreux signes de la montée d’un ordre non démocratique en marche.
Et, paradoxalement, il n’y aura que des conditions extrêmes pour renverser la vapeur.

Jetez un coup d’œil au récent Rapport trimestriel sur le commerce bancaire et les produits dérivés du Federal Office of Comptroller of the Currency : cinq banques étatsuniennes possèdent actuellement 96 % des positions de dérivés de toutes les banques des États-Unis en terme de valeurs symbolique, ainsi qu’un pourcentage ahurissant, soit 81 %, d’exposition au risque de crédit net total en cas de défaillance.

Soit une somme étourdissante de 88 billions de dollars en dérivés !!!. Rappel : un billion s’écrit 1 000 000 000 000….

Ces cinq banques sont JPMorgan Chase, qui détient la première place avec une somme étourdissante de 88 billions de dollars en dérivés (66 billions d’euros !). Morgan Chase est suivie par Bank of America et Citibank lesquelles possèdent respectivement 38 billions et 32 billions en dérivés. La quatrième place dans les sweepstakes des dérivés revient à Goldman Sachs avec ses « maigres » 30 billions, somme qui baisse de façon draconienne à 5 billions de dollars en cinquième position où se situe la banque fusionnée Wells Fargo-Wachovia. Par ailleurs, au sixième rang, la britannique HSBC Bank USA détient 3,7 billions de ces actifs toxiques.

La voilà la prochaine catastrophe de la crise…
Et comme les responsables sont aussi les pompiers chargés d’éteindre l’incendie qu’ils ont allumé…


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