Commentaire de Kalki
sur Strasbourg : l'incroyable impunité des casseurs


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Kalki Kalki 6 avril 2009 19:49

Car je remarque que vous faites assez peu de différence entre ceux qui manifestent pacifiquement et ceux qui ne font rien, ... ? "Poussés" par quelle légitimité populaire ?

Je fais la différence (même si j’ai amoindri les avantages du pacifisme dans le début de la discussion étant donné qu’on confond pacifisme : nihilisme et laisser faire en attendant que ça se passe).
Les actions pacifistes pour ouvrir les yeux , éduquer ou affirmer d’autre alternative (dans le meilleur des mondes qui serait déjà démocratiques avec des personnes libres d’esprit et de raisonnement)... ça a son efficacité, cela peut toucher ,influencer courber la courbe des sociétés et des vies.

Est-ce que vous influenceraient les élites politiques/économiques (et leurs opinions, leurs intérêts, leurs idéaux ) ?

L’information, l’éducation sont nécessaires dans leur mesure, mais n’en espérez pas tout.

IL ne faut pas croire que ça fera tout.

Et que ça agira à notre place au moment où il faut agir.

C’est super le concept du non-agir, c’est beau ...

Mais parfois il faut savoir agir par légitime défense. Je conçois que certain n’arrive pas à faire le lien entre les problèmes dans la société les inégalités, les injustices, et la forme de société.

Le système est trop abstrait et devient donc incompréhensible aux citoyens qui vivent dans ce même système, l’acceptant de force par ’faiblesse humaine’. On en parle si peu, c’est pourquoi l’information est importante.

  • "Certains ne participent jamais à l’évènement. La vie leur arrive tout simplement. Ils se maintiennent plus ou moins à force de persistance bornée et résistent avec rage ou violence à tout ce qui pourrait les arracher à leurs illusions dépitées de sécurité."

Enfin, "les femmes...
( Je parlais de la morale, de la culture catholique dans la culture européene, la culture du jésus tout doux, la superstar , le georges cloney des ’bonnes femmes’, qui tend la joue et qui dans la pensée collective se laisserai toujours faire. La culture du soit un mouton, suit le berger. Et ne soit pas un mouton noir (black black).
J’aime les femmes et les respects, je suis prêt à les défendre. Mais le fait d’être une femme n’entre pas en ligne de compte dans la raison ou la logique dans un débat sur un sujet ou X ou y)

  • "La civilisation est en grande partie fondée sur la couardise. Il est si simple de civiliser en enseignant à être lâche. Étouffez les critères qui conduiraient au courage. Limitez l’exercice de la volonté. Égalisez les appétits. Bouchez les horizons. Décréter une loi pour chaque mouvement. Niez l’existence du chaos. Apprenez même aux enfants à respirer lentement. Domptez."

À propos de la vision de la liberté : Vivre pour un idéal, c’est mieux que ne jamais voir son idéal, son rêve. La liberté on la vit où on ne l’a pas, car on ne la prend pas ( dans sa vie, les chaines sont d’abord sociopsychologique), il n’est pas question de frontière d’état.

On est d’accord sur le fond, sur le raisonnement concernant le système, pas sur la forme.

C’est un problème d’EGO. Ce but , ce combat (l’altermondialisme) est nécessaire avant tout pour soi, il trouve d’abord légitimation en soi, dans sa réflexion, puis dans son opinion. Si on est pas soi-même conscient et convaincut que le système est mauvais directement et d’abord pour nous même (oui c’est de l’ EGOisme mais c’est humain), toute vision critique sur le système et ses effets globaux sur les collectivités s’en sentent amoindris.

Il n’y a personne d’autre pour être responsable à notre place, il n’y a personne d’autre pour vivre, comprendre, penser/philosopher, et décider/débattre à notre place.

Le combat de l’altermondialisme, c’est le combat éternel de l’être pensant ( et voulant la liberté et l’égalité) , et donc abolir le système qui est tout son contraire.

Si on ne sait pas soi-même, on perd son expérience personnelle pour se placer dans le troupeau de moutons ( de non-penseur), ça revient à de bonnes illusions, de bonnes vieilles idéologies qui ont conduit ce système où il est.

Il ne faut pas avoir peur son être, son existence, son expérience du vivant, le ressentir.
Il faut être EGO, pour vivre et penser les autres comme (Égaux).

  • "La corruption revêt des déguisements infinis."
  • "En vous confinant dans un simple rôle d’observateur, vous passez systématiquement à côté du sens même de votre vie. L’idéal pourrait être ainsi défini : vivez de votre mieux. La vie est un jeu dont les règles s’apprennent en y sautant à pieds joints pour être immergé jusqu’au cou sous peine d’être toujours pris au dépourvu, toujours surpris par le moindre changement de décor. Les spectateurs passifs se plaignent en gémissant que la chance est passée juste à côté d’eux. Ils refusent de voir qu’une bonne part de cette chance, c’est à eux qu’il revenait de la créer."

Il y a t’il un droit de prendre les Armes ?

Il y a t’il un droit de se libérer ?

A t’on le droit de se salir les mains ?

Les droits, c’est le peuple, les citoyens, qui doit les prendres car personne d’autre les leurs donneront.
Droit de vivre autrement ’pacifiquement’, droit de se révolter pour mettre en place la paix en sachant quel système mettre en place.


Les tyrans sont heureux les peuples sont enfin de nouveau enchainés dans leurs illusions.

Avez vous tout oubliés l’hymne du peuple Français contre la tyrannie , contre tous les tyrans, contre les Aristocrates.

Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie, L’étendard sanglant est levé, (bis) Entendez-vous dans nos campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras, Égorger vos fils, vos compagnes !

Refrain Aux armes, citoyens, Formez vos bataillons, Marchons, marchons ! Qu’un sang impur Abreuve nos sillons !

L’intégralité de la Marseillaise de 1792 sur wikisource.

  • "La bureaucratie est la mort de l’initiative. Il n’est rien que les bureaucrates haïssent plus que l’innovation, en particulier celle qui produit de meilleurs résultats que les vieilles routines traditionnelles. Les améliorations font toujours paraître ineptes ceux qui se trouvent au sommet de la pyramide. Et qui prend plaisir à avoir l’air inepte ?"
  • "Tous les gouvernements sont affligés d’un grave problème chronique ; le pouvoir exerce une grande attraction sur les natures pathologiques. Ce n’est pas tant que le pouvoir corrompt, mais il fascine les sujets corruptibles. Ces gens ont tendance à s’enivrer de violence, ce qui crée rapidement les conditions d’une accoutumance fâcheuse."
  • "Nous devrions confier les responsabilités du pouvoir uniquement à celles qui sont réticentes à l’idée de le détenir, et encore dans des conditions propres à accroître cette réticence."
  • "Au-delà d’un point critique dans un espace fini, la liberté décroit comme s’accroit le nombre. Cela est aussi vrai des humains dans l’espace fini d’un écosystème planétaire que des molécules d’un gaz dans un flacon scellé. La question qui se pose pour les humains n’est pas de savoir combien d’entre eux survivront dans le système mais quel sera le genre d’existence de ceux qui survivront."
    "Avant toute chose, assurez-vous que l’armée soit avec vous."

 


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