Commentaire de maharadh رجل حر
sur 1965, partie de chasse au trésor du côté de Bagnolet


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maharadh maharadh رجل حر 16 mai 2009 23:54

Bravo YOHAN, nous avons certainement dû nous croiser car les lieux que tu cites je les connaît très bien, Bagnolet la rue Sadi-Carnot,le fort de romainville, le stade de l’olympique de noisy le sec, la salle de sports le Samouraî dirigé par senseî A. Boutboul 8ème Dan ,tout de même, bossé à la gmf porte de la vilette 19ème, nous rèvions de R 8 gordini,simca rallye 2 alors que je roulais dans une quatre pattes à 3 vitesses,

Selon les bureaucrates et technocrates,
les personnes nées dans les années 40, 50 et 60
n’auraient pas dû survivre.

Nos bassinettes n’étaient pas réglementaires
et étaient peinturées de couleurs vives
avec de la peinture contenant du plomb ;
Il n’y avait pas de « cran de sécurité »
sur les bouteilles de médicaments,
sur les armoires de cuisines ou les pharmacies. 

On roulait à bicyclette sans casque ;
En auto, nous, les enfants ne portaient
ni ceinture de sécurité, ni sac gonflable ;
Assis dans une boite de camion,
c’était un voyage fantastique.

On buvait l’eau à même le boyau du jardin
et non à la bouteille ; et... Horreur,
on mangeait des petits gâteaux,
du pain et du beurre, on buvait de la liqueur
qui contenait du vrai sucre ;

Néanmoins, on ne parlait pas d’obésité.....
car on jouait dehors ;
On partageait la bouteille de liqueur avec 4 amis...
Personne n’en est mort.

On passait des heures à construire des voitures boîte de savon. 
En descendant la côte, on avait oublié de mettre des freins.

On quittait la maison le matin pour jouer à l’extérieur.
Il fallait revenir avant la noirceur. 
Personne ne pouvait nous rejoindre...
Pas de téléphones cellulaires ni de paget ;
Pas de Playstation, de Nintendo, de X-BOX,
de télévision par câble, de vidéo, d’ordinateurs, 
mais uniquement des amis.

On jouait au ballon chasseur et au drapeau ;
on grimpait aux arbres, on se coupait, saignait... se brisait les os
et les dents mais sans aucune poursuite judiciaire
car cela était des accidents.
Personne n’était coupable sauf NOUS.

Les équipes avaient des camps d’entraînement
et ce n’est pas tout le monde qui était choisi.
Ceux qui ne l’étaient pas devaient vivre avec la déception.

Certains étudiants n’étaient pas aussi intelligents
que les autres et devaient doubler leur année.
Les notes n’étaient pas « normalisées ».

Nous étions responsables de nos actions et de leurs conséquences.

Nos parents étaient du coté de la loi et de l’autorité.
Cependant, cette génération a fait des fonceurs,
des innovateurs, des inventeurs.

Nous avions la liberté, le droit à l’échec,
le succès et la responsabilité et nous avons appris à les assumer. 

Si vous faites partie de ce groupe...

FÉLICITATIONS !

Bonne journée ! 


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