Commentaire de Gaëtan Pelletier
sur Le phoque au coeur de la « reine »
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Intéressant votre lien, Actias : J’en ai tiré une citation de M. Yourcenar :
« Tout comme Zénon, il me déplaît de »digérer des agonies" [...]. Je me dis souvent que si nous n’avions pas accepté, depuis des générations, de voir étouffer les animaux dansles wagons à bestiaux, ou s’y briser les pattes comme il arrive à tant de vaches ou de chevaux, envoyés à l’abattoir dans des conditions absolument inhumaines, personne, pas même les soldats chargés de les convoyer, n’aurait supporté les wagons plombés des années 1940-1945. Si nous étions capables d’entendre le hurlement des bêtes prises à la trappe (toujours pour leurs fourrures) et se rongeant les pattes pour essayer d’échapper, nous ferions sans doute plus attention à l’immense et dérisoire détresse des prisonniers de droit commun. Dérisoire parce qu’elle va à l’encontre du but qui serait de les améliorer, de les rééduquer, de faire d’eux des êtres humains."
Marguerite Yourcenar - Les yeux ouverts, 1980 - entretiens avec Matthieu Galey
Il y a une différence entre le mode d’élevage dit « naturel » et celui industriel. ( Se rappeler les images des porcs au Mexique,).
Les amérindiens avaient un grand respect pour leur proie. Et les Inuits, si je ne me trompe, rêvaient la nuit, très souvent, que les âmes des animaux revenaient pour se venger.
L’animal domestique, chien, chat, ou autre, nous font souvent prendre conscience que les animaux ne sont pas que des « plantes » . Quand ils « atterrissent » dans notre assiette, il n’a pas vu la chaîne alimentaire... Pour ceux que ça intéresse, il y a un documentaire sur la façon industrielle (sic) de fabriquer des aliments : OUR DAILY BREAD. Je pense qu’il y a une traduction française : Notre pain quotidien . Après avoir visionné... La chaîne de traitement est plutôt difficile... à avaler. Un extrait :