Commentaire de Naja
sur Manifeste pour l'imprescriptibilité des abus sexuels sur mineurs
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Je vous comprends. C’est drôlement rassurant de voir les choses ainsi !
Avez-vous seulement conscience que les mécanismes de protection (déni, amnésie post traumatique) ne sont pas oeuvre d’une volonté de victime pas assez courageuse pour affronter les faits dans le délai imparti actuellement ?
Il s’agit de ne pas devenir folle, de ne pas mourir... pas de lâchement s’éviter un dilemne.
Il faut pouvoir regarder l’innomable en face. La volonté d’y est pas pour grand chose dans ce qui rend possible cette confrontation à l’horreur.
Quant à oublier au lieu de se morfondre... j’y penserai. Faire comme si j’étais née à 24 ans dans un chou, déjà adulte, sans parent, sans origine, sans passé, sans enfance, sans adolescence. Fastoche !