Commentaire de Marianne
sur De la vitesse critique d'un avion de ligne
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Voici les explications de deux pilotes représentants de syndicats qui ont demandé le remplacement des sondes Pitot en estimant toutefois que ce remplacement ne pourrait pas intervenir aussi rapidement (le 9 juin) que l’affirme la compagnie Air-France :
« Il y a une convergence d’éléments qui conduisent à penser que c’est bien les sondes » qui « ont été mises en défaut » dans l’accident et incitent à « être plus prudent aujourd’hui », explique Michel Le-Bras, pilote sur A330 et membre du Spaf.
« La perte des trois informations de vitesse n’est pas à elle seule l’explication de ce drame » mais constitue un « facteur contributif probable », juge Erick Derivry, du SNPL.