Commentaire de Walter SALENS
sur Le piège infernal DIF
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
J’ignore totalement ce qui se passe dans les grandes entreprises. Et si les salariés ne veulent ou n’osent exiger l’utilisation de leur DIF : dommage et peu importe leurs raisons.
Dans notre petite entreprise-EA (14 salariés, dont 12 handicapés), chaque année tout le monde est sollicité pour connaître les désirs/possibilités des uns et autres. Exact que jusqu’à maintenant, un seul dossier trouvera une issue concrète.
Un petit correctif concernant : « la multiplication par 4 de la contribution Agefiph pour le non emploi d’handicapés ». Il s’agit uniquement des entreprises (20 salariés et plus) qui, pendant trois années, n’auront ni embauché des PH, ni mis en place un plan pluri-annuel, ni confier une sous-traitance aux ESAT (anc.CAT) ou aux E.A.=Entreprise Adaptée (anc. ateliers protégés). Dans ces cas, leur contribution sera de 1 500 Smic horaire, soit environ 13 200 €., pour chaque unité manquante.
Si l’image traditionnelle de l’handicap reste le sigle du fauteuil roulant ou l’handicap mental, tant de PH désirent travailler, car ils ont des compétences à offrir et une volonté affirmée pour s’intégrer.
Pour mémoire : l’obligation d’emploi s’applique aussi au secteur public.
Walter Salens