Commentaire de Frédéric Alexandroff
sur L'intolérable mépris de la jeunesse
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Un petit ajout personnel, à l’adresse de tous ceux, jeunes ou vieux, qui se demandent jusqu’où le mépris peut aller. Voici quelques saillies patronales auxquelles j’ai dû faire face. J’en ai empruntées quelques autres à des amis. Je les trouve très parlantes, notamment pour illustrer la détestation profonde de toute forme d’intelligence qui est celle des patrons.
-« Vous n’avez pas travaillé durant vos études ? Mais vous êtes une vraie couleuvre ! »
-« Vous êtes très intelligent. Mais moi, je ne veux pas de gens intelligents. Je veux des gens qui bossent. »
« Vous espérez que je vais embaucher un intello subversif dans votre genre ? »
-« Vous êtes un mouton à cinq pattes ».
-« 1000 euros par mois, c’est déjà très bien pour rester assis le cul sur une chaise. »
-« Vous parlez cinq langues, qu’est-ce que vous voulez que ça me foute ? »
Un petit florilège, en somme...