Commentaire de Frédéric Alexandroff
sur L'intolérable mépris de la jeunesse


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Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 2 juillet 2009 19:54

Bonsoir L’enfoiré,

C’est drôle ce que vous dites, parce que, justement, contrairement à beaucoup de mes amis qui approchent eux aussi la trentaine, je ne me sens pas vieillir. Sans doute parce que je me suis toujours senti vieux, ou en tous cas en déphasage total avec les préoccupations des jeunes de ma génération, qui depuis mes douze ans -la puberté, en somme- m’ont toujours parues trop terre-à-terre.

Et sur « à quel âge est-on vieux »... ma foi, je crois qu’aujourd’hui plus personne n’accepte d’être taxé de « vieux », à moins d’être déjà trop grabataire pour répliquer. Et c’est bien là le seul vrai « jeunisme » : notre société, après avoir banni la mort (on ne dit plus « mourir » mais « décéder ») entend bannir la vieillesse. Mais aimer la jeunesse, ce n’est pas forcément aimer les jeunes.

Frédéric Alexandroff.


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