Commentaire de L’enfoiré
sur L'intolérable mépris de la jeunesse


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L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2009 09:18

Bonjour Frédéric, Titi, Patdu49,

J’ai beaucoup apprécié votre discussion controverse.

Personnellement, j’avoue, j’ai eu de la chance. Je suis arrivé au bon moment. Au moment où on avait besoin d’informaticiens. Le marché ne demandait que cela. Il y a 40 ans.

Les situations sont différentes dans la forme en France, mais pas dans le fond.

En fait vous avez tous raison.

Dans mon secteur, la situation a empiré dans la dernière décade.

Comme je l’écrivais, rebelle, dans mon premier article « Nous sommes tous responsables » au sujet des Conventions auxquelles j’ai assisté :

« quand j’entendais les conférenciers haranguer les ‘foules’ en les remerciant du travail effectué et que si cela avait été possible, c’est grâce à Nous, ils ont oublié de dire (ou alors, j’ai du m’endormir au mauvais moment), que si on avait pu nous éviter, il y aurait eu plus d’argent dans les caisses ou dans les poches des actionnaires. »

Patdu49 mélange un peu tout. A toutes les bonnes choses, il y a toujours des effets secondaires et une boutade dans l’article en parle.

Chez beaucoup de jeunes d’aujourd’hui, on veux tout et tout de suite. Si nous avons eu parfois plus facile, cela ne veut pas dire qu’on n’a pas bossé. Mais c’est vrai, il y avait un sentiment, une motivation vers mieux. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Les tous jeunes travailleurs sont les paillassons des employeurs. Ils sont là pour bosser au prix le plus bas et la fermer. On leur donne quelques gadgets, ordi, gsm dans ce but. Mais c’est des élastiques. Prendre des risques. Cela dépend des cas. Ils sont compris aussi en définitive, qu’en faire plus ne rapporte rien. Alors, on procède au coup par coup en attendant d’une occasion d’être remarqué. D’avoir une étiquette ou un gallon de plus. Gallon de responsabilité qui ne rapporte en définitive rien détaxé.

Les milieux de gamme sont très mal lotis. Plus moyen de partir. Les portes sont fermées ailleurs. Quand ils sont parvenu à trouver une place, ils en jouissent et n’osent rien dire. Remonter les problèmes, il y a les interfaces entre la direction et eux qui stoppent toutes velléité.

Les « haut » de gamme, là, c’est le mobying qui les attend. Trop cher pour virer. Et la retraite anticipée n’est pas préconisée par les gouvernements qui disent qu’il faut travailler plus et qui n’ont rien compris de la réalité sur le terrain.

Que l’on espère un CDI, où est le problème ?

Le patron ne le veut-il pas pour lui ? Il a délocalisé ses affaires mais n’a pas recherché un GM ou des clients, là où il délocalise.

Tout cela je l’ai décrit dans ma Grande Gaufre. L’informatique n’a donné que les prémisses aux autres.


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