Commentaire de nightflight
sur La crise du crédit est loin d'être terminée et les banques partagent leurs responsabilités


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nightflight nightflight 1er août 2009 16:58

huhuhuhu,

Les banquiers ne nous aident en aucun cas.

Ce sont simplement des gens à qui on a donné l’autorisation d’exercer (Entre autres) la profession d’accorder des prêts, et qui en tirent profit en retour.

Alors pour le coup de la reconnaissance, il faudra repasser !

Par contre les lois leurs donnent aussi le droit de :

- Facturer 20 € si un règlement se présente alors qu’il manque quelques euros sur le compte. En cas d’erreur, ces montants peuvent d’ailleurs s’accumuler venir constituer de coquettes sommes (Frais de forçage).

- Accorder ou refuser les prêts aux demandeurs, sur des critères qui sont souvent obscurs.

- Gérer les comptes en bénéficiant de décalages important, et profiter de la trésorerie que cela constitue (Dates de valeur).

- Augmenter régulièrement les frais de tenue de compte, sans pour autant que les augmentations ne suivent l’augmentation du coût de la vie.

- Décider du jour au lendemain de supprimer les lignes de crédit des entreprises, avec un préavis de 60 jours, laissant celles-ci dans une situation souvent désastreuse.

- Faire la morale aux clients sur les fins de mois difficiles, et se faire allégrement entuber dans l’affaire des titres pourris.

- Coûter très cher au citoyen dans différentes affaires que l’on connait bien (Crédit Lyonnais, etc.)

- Fermer des comptes courants dans des succursales d’Amérique du sud, et contraindre les plus gros déposants à venir récupérer leur argent en France, par voie de justice (Affaire du Crédit Agricole).

- Participer avec joie à la gigantesque tartufferie qui transforme l’économie mondiale en casino, et provoque entre autres des crises alimentaires en spéculant sur les matières premières agro alimentaires.

- Assigner en justice la banque postale, pour cause de règles de concurrence non respectées, et négocier lui imposer ensuite, dans le cadre de sombres transaction qu’elle mette en application des frais de forçage qui la mettent ipso facto hors compétition

- Faire des ententes illégales entre banques concurrentes, qui mènent quelquefois à des condamnations (Mais pas toujours).

- Avoir des cellules spécialisées dans les produits dérivés, et ne pas analyser les critères macro économiques, pour finir par se faire massacrer par le marché.

- Etc, etc, etc.

Alors huhuhuhu, sachant tout cela, je ne vois aucune raison d’être reconnaissant envers les banques.


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