Commentaire de morice
sur Profanations


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

morice morice 21 août 2009 10:54

Le comble de l’horreur et de la barbarie c’est déroulé au cimetière juif de Carpentras, là encore l’oeuvre de néo-nazis à croire que cette racaille, le mot n’est pas assez fort, grouille dans notre pays . Quant à cette infamie de Carpentras elle a rapidement pris une tournure politique avec la mise en cause du FN ce qui explique la forte médiatisation de l’époque.


vous auriez dû vérifier : Carpentras a été jugé, après une auto-dénonciation de 1996 : c’étaient bien des néo-nazis, mais on n’a jamais pu démontrer le lien avec le FN. Je dirais : HELAS... soyons clairs !!

merci pour rappeler tout résurgence de peste brune et de la condamner fermement comme vous le faites ! ! A Estevelles ; dans le Nord, on est tombé sur un fils de bonne famille du coin, si bien que l’affaire a été fort minimisée.... du genre « jeune irresponsable » alors que les faits étaient les mêmes. Dans cette affaire, on a protégé un mineur, certes, mais ce que j’ai trouvé affolant c’est l’étouffement des faits. Vite fait, bien fait, comme quoi un des pontes du coin est engagé dans l’affaire et que la chape de plomb s’est mise en place tout de suite... 


Le 30 juillet 1996, un certain Yannick Garnier, 26 ans, se présente de lui-même au commissariat d’Avignon, et avoue être l’un des profanateurs. Il dit ressentir le besoin de se libérer de ce secret pour changer de vie et de ne pas avoir à mentir à la femme dont il est récemment tombé amoureux. Ses aveux confirment qu’il s’agissait bien d’un acte antisémite commis par des néonazis. Il dénonce ses quatre complices qui sont arrêtés aussitôt, sauf l’un d’entre eux, le meneur, Jean-Claude Gos - qui avait été interpellé dès le 11 mai 19908 et relâché après 24 heures - bonehead originaire de Denain (1966-1993) et membre du PNFE, tué le 23 décembre 1993 dans un accident de moto sur une route de la grande banlieue d’Avignon, après une collision avec une voiture dont le conducteur (Rachid Belkir, 36 ans) sera retrouvé mort en 1995, noyé dans le Rhône9, deux lourdes pierres attachées aux pieds1011.

Aucun lien n’a été établi entre les coupables et le Front national. Les dirigeants locaux du FN, Guy Macary et Fernand Teboul, faisaient eux-mêmes partie de la communauté juive9, ce qui ne pouvait que déplaire aux néonazis.

Le procès débute huit mois plus tard à Marseille, dure une semaine, et le verdict est rendu le 24 avril 1997. Patrick Laonegro, le « cerveau » du commando de profanateurs, et Olivier Fimbry, un ancien militaire, sont condamnés à deux ans de prison, tandis que les deux autres profanateurs sont condamnés à vingt mois.


Voir ce commentaire dans son contexte