Commentaire de Christian Delarue
sur Emancipation globale : Stratégie, alliances au sein du peuple-classe
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à propos de la seconde fracture présentée comme la première.
C’est un bon coup des idéologues de la bourgeoisie.
Il est exact qu’il y a cette différence. Il faut la réduire pour gagner.
Or certains auteurs l’ont valorisée à des fins idéologiques
très conservatrices en parlant d’inclus et d’exclus alors que d’autres comme
CASTEL on évoqué des processus de désaffiliation du cadre commun du
travail qui montre le besoin d’un cadre sécurisé et sécurisant pour
tous..
Il est faux de dire que les mieux protégés défendent les dominants. Les
fonctionnaires de base sont ceux qui se battent le plus contre la
dégradation des conditions de travail de tous. Le nombre de jours de
grève et de manifestation de ces agents est très fort. Il est vrai
qu’ils disposent de syndicats actifs. De plus même si votre vision était exactei ce ne serait pas une raison pour
l’accepter comme politique juste. Ce serait une politique de division
illusoire et donc nuisible aux deux fractions du salariat qui doivent
se battre ensemble pour gagner.
Exemple de combat :
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article803
La revendication de Nouveau Statut du Travail Salarié a été élaborée depuis le début des années 2000 par la CGT, celle d’un Statut du Travailleur mise au point par la CFTC, et celle d’un Nouveau Statut du salarié élaborée par l’Union syndicale Solidaires. Le point commun à ces revendications est la création d’un statut du travailleur qui lui serait attaché depuis la fin des études jusqu’à sa retraite, et qui lui assurerait le maintien de son contrat et de son salaire en cas de perte d’emploi, jusqu’à ce qu’il retrouve un emploi correct. Toutefois, à la CGT, ce NSTS est très peu porté sur le terrain concret des luttes et rencontre des résistances internes à la Confédération, de syndicalistes qui lui reprochent de s’accommoder de la flexibilité et d’abandonner la lutte contre les licenciements et pour l’emploi.
De leur côté, les Intermittents du spectacle, dont le régime d’indemnisation a été attaqué en 2003, ont mené des grèves longues et spectaculaires (annulation de festivals comme celui d’Avignon) et ont élaboré en 2004 la proposition d’un nouveau modèle d’indemnisation, leur assurant le maintien d’un revenu décent compris entre un SMIC et 2,5 SMIC.