Commentaire de olivier cabanel
sur Quand l'école fait le trottoir
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Le Peripate,
merci d’avoir ouvert le champ de la liberté,
jusqu’a présent, l’image que vous nous en donniez était quelque peu limitée,
ceci dit, affirmer que la liberté de l’un s’arrête là ou commence la liberté de l’autre est réducteur.
facile a comprendre et à accepter, mais cette interprétation limite son champ.
je préfère le concept qui affirme que la liberté est d’abord une affaire de conscience.
qu’elle ne doit pas pénaliser l’autre,
c’est pour cette raison que les deux autres mots majeurs de notre république y ont été accolés :
égalité, fraternité.
égalité, bien sur, vous aurez beau jeu de répondre que personne n’est égal à l’autre, vu que nous sommes (heureusement) différents.
mais vous savez bien dans quel sens ce mot est utilisé.
à titre d’exemple : pourquoi la femme serait-elle moins bien payée que l’homme pour travail et compétence égales ?
quand au mot fraternité, il est la clef de voute de cet édifice fragile.