Commentaire de BADGURU
sur Quand la misère fait bander
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Ok zencore une petite exception…hmmm…la Morale…
ben disons qu’elle se dissout en même temps que le sentiment d’appartenance à une communauté humaine « naturelle » voir « traditionnelle », et plus largement la capacité de se sentir lié à l’ensemble de l’Humanité, disons un « destin collectif partagé » : bref déshumanisation des rapports humains, chacun devant avoir une valeur « pratique ». La Morale n’a de sens que lorsque le Moi a pour référent le Nous, un « collectif » qui le définit comme partie d’un tout structuré, donc règles, lois, valeurs morales et non ce « tout égocentré et autiste » jouisseur, capricieux et a-moral, perdu dans un ensemble informe de « moi-je » : des clones qui se réfléchissent dans le regard d’autres clones à l’infini, et non plus des singularités qui se reconnaissent en l’autre.
Si la référence devient le Particulier et donc le culte des particularités (du genre les communautés d’intérêt « pratique » comme dans le communautarisme revendicatif, ou le corporatisme, le nationalisme autiste, etc…), l’humain disparaît derrière le pratique, l’immédiat, disons que la Singularité d’untel s’efface derrière telle ou telle particularité qu’untel cultive à un moment donné, pour des raisons généralement matérielles.
Dans le cas du tourisme
sexuel, s’ajoute l’éloignement culturel mais aussi l’éloignement par rapport à
l’environnement « naturel » ce qui d’un facilite les conduites
généralement réfrénées chez soi, ou tout au moins cachées, et de deux l’enfant étant
« autre » , il est aisé de le voir comme un « objet » et
donc simplement, pratiquement consommable …la Morale a depuis longtemps disparu, sous les désirs du capricieux moi-je tout puissant...donc zon se lâche !
bon fô pas pessimiser à outrance non plus, y’a des hyperempathiques comme môaaa...mé bon c’est dans ma divine nature, l’Amour cosmik des bipèdes !
V’là couzin !