Commentaire de Kali
sur Pour une autre politique des langues : celle de la liberté


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Kali 16 octobre 2009 11:21

2 :

Et alors, il en va de la survie économique de la France dans ses marchés internationaux. C’est bien beau d’avoir des cerveau mais ils ne peuvent pas vendre au reste du monde, parce qu’ils ne parlent pas la langue utilisé pour cela, cela est très con

"« 67 assistants étrangers, en grande majorité anglophones, viennent d’arriver dans la Loire. Leur mission, aider les élèves, du primaire au secondaire, à s’exprimer à l’oral » (Le Progrès)

Il est bien précisé dans l’article que ces assistants n’ont « pas vocation à enseigner », mais seulement à parler et à faire parler les enfants en anglais. Ce sont des citoyens lambdas, dont la principale qualité est d’être natifs anglophones !"

C’est une idée comme une autre à essayer


"Voilà à quoi a abouti cette calamiteuse réforme du primaire : imposer l’anglais (pas de choix organisé) à la plupart des enfants, lutter contre le chômage en GB, et diminuer le financement des écoles au profit de boîtes à anglais et d’assistants anglophones...
A défaut de devenir « fluent », nos chers petits auront au moins appris ce qu’est le « business » !"

Que d’exagérations et de manque de preuves

"Enfin, vouloir faire de tous les Français des bilingues (comprenez français-anglais, même si cette fois, on a pris garde de parler de « langues » et non d’anglais) est soit une illusion, soit un mensonge démagogique. "

Définition de bilingue ?

"Un récent article du Monde, « La langue arabe chassée des classes », vient à point nommé illustrer l’illusion que l’on peut « faire apprendre » une langue étrangère !

« Du haut en bas de la pyramide de l’éducation nation ....
Malgré cela, certaines classes bilangues ont dû être supprimées faute de volontaires pour l’allemand. "

Pourquoi ? Parce que les gens en général veulent anglais en premier.

"Qui plus est, ce ne sont que des chiffres de présence d’élèves assis sur le banc d’une classe, pas ceux du niveau de langue dans les neurones des terminales concernés !

Personnellement, faute de motivation et de l’avoir pratiquée, je « confesse » (ce n’est pas un péché mais un phénomène tout à fait naturel) que mon niveau dans ma seconde langue étrangère est retombé, quelques dizaines d’années plus tard, pas loin du zéro absolu, disons A1 dans la nouvelle échelle CERCL (Cadre commun de référence en langue). Et en anglais LV1, A2 ou peut-être B1 en compréhension passive...

Je n’en tire ni honte ni fierté, ce sont des faits qui devraient obliger nos pédagogues à un peu de réalisme. "

Absence de reflexion de votre part, j’ai pas le temps d’expliquer en détail le pourquoi du comment

"Sachant que la motivation est le facteur essentiel de l’apprentissage d’une langue étrangère, il est vain en ce domaine de croire possible le pilotage du cerveau d’une population scolaire tout entière ! "

Oui tout à fait pour la motivation, mais tout faux pour le reste, la finlande en est un contre exemple.

"— Il faudra un jour admettre que les langues étrangères ne sont pas une matière scolaire comme les autres, tout simplement parce qu’il s’agit d’autant de matières qu’il y a de langues.


Là où un seul prof de chimie suffit (par exemple), il faudra trois, voire quatre profs de langue : anglais, allemand, espagnol, etc. autant que de langues qu’on veut proposer dans l’établissement..."

Tout à fait, mais comme déjà dit Sarko dit de grandes phrases mais en général cela suis pas trop derrière


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