Commentaire de PhilVite
sur La régulation financière joue l'arlésienne


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PhilVite PhilVite 13 novembre 2009 14:02

Je crois que vous avez raison.

Pour ma part, j’ai toujours vu dans le salariat la forme moderne de l’esclavage, et dans l’argent l’instrument de cette condition. En fait, il faut en élargir le champ. La plupart des indépendants et des patrons de petites boîtes sont tout autant des esclaves. La contrainte financière ne leur laisse guère plus de liberté.
 
La seule solution individuelle consiste à se retirer autant que possible de ce système. Et cela passe notamment par une remise en cause de sa propre façon de consommer. Effectivement, comme vous le dites, troquer autant que possible, faire soi-même plutôt qu’acheter, acheter au ’’bon’’ prix, refuser d’engraisser les intermédiaires inutiles...etc.
Ce n’est pas grand-chose, mais ça permet d’échapper un peu à ce pénible sentiment de n’être qu’un pion.

En fait, il semble bien qu’aujourd’hui notre façon de consommer ait plus de poids que notre bulletin de vote. Il faut donc en user intelligemment...en attendant le grand ménage !


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