Commentaire de Le péripate
sur La faim de la crise
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Dans le fichier pdf du rapport de la FAo intitulé “avant-propos”, il y a deux schémas.
Le premier donne en millions de personnes (et non en pourcentage de la population totale) le taux de “faim” (sous-alimentation en fait), avec les objectifs. Effectivement, à partir de 1995, une détérioration en nombre de personnes apparaît (mais pas en pourcentage de la population totale).
Le second donne l’explication. Les très mauvaises performances de l’Afrique sub-saharienne, en plus de son poids démographique croissant, pèsent lourdement sur la “facture” en terme de nombres de personnes.
Que se passe-t-il en Afrique ? Conflits larvées ou ouverts.Conflits qui sont générateurs de famine, l’Europe a une bonne expérience en ce domaine.
Proche-Orient et Afrique du Nord ont aussi de mauvais chiffres.
Les objectifs du SMA sont-ils possibles à réaliser ? Certainement pas dans la guerre.
Faut-il désespérer ? Peut-être pas si on rappelle que, en pourcentage de la population mondiale, la sous-alimentation était de 25% en 70 et qu’elle est de 15% aujourd’hui.
Cette présentation en pourcentage n’est bien sûr pas propre à mobiliser. Alors on n’en voudra pas à la FAO de glisser rapidement dessus dans son rapport.
Quelques mots des remèdes éprouvés contre la faim : la paix, la liberté de commercer, un droit de la propriété sur et reconnu, mécanisation, engrais, ogm....
Bonne journée.