Commentaire de frédéric lyon
sur La faim de la crise


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frédéric lyon 23 novembre 2009 18:54

Il a d’autres idées reçues à qui il convient de tordre le cou lorsqu’on parle des problèmes de la faim dans le monde.


1° Tout d’abord ce problème n’intéresse plus vraiment que l’Afrique et demain le Moyen-Orient, depuis que la « révolution verte » appliquée en Asie a permis une augmentation considérable des rendements agricoles dans cette région

Il est probable que l’extension des cultures d’OGM permettra d’augmenter encore ces rendements dans le futur.

Les sous-rendements agricoles et la sous-alimentation qui en découle n’intéressent donc plus qu’un quart de l’humanité, ce qui est un progrès considérable. Les problèmes du dernier quart de l’Humanité en déshérence pourront être résolu par une mise sous tutelle exercée par les trois autres quarts.

2° Deuxième idée reçue : Il est archi-faux de dire que les surplus agricoles des pays développés pourraient nourrir les pays qui souffrent de leur mauvaise gestion de leurs démographies et de leurs agricultures, car les surplus des pays développés sont en général constitués de denrées agricoles que les populations des pays sous développés ne consomment pas.

Exemple : La diète traditionnelle en Afrique ne comprend pas de beurre, ni de laitages, ni de matière grasse animale, ni de blé, ou autres céréales cultivées dans les pays tempérés. 

Il existe parois même des incompatibilités majeures : la consommation du lait de vache n’a été rendu possible en Europe que par une mutation génétique qui s’est produite dans nos populations il y a environ 7000 ans, qui a entrainé la production par nos organismes des enzymes nécessaires à sa digestion.

Il est donc inutile, et même parfois peu recommandé, de leur fournir des denrées alimentaires qu’ils ne consommeront pas. Nos surplus ne sont donc pas la solution qui permettra l’éradication de la sous-alimentation du Tiers Monde.

Cet « article » de Sisyphe est donc sans grande valeur.

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