Commentaire de Big Mac
sur Le rival de Darwin ?
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Bonsoir Amand,
Moi-même taquinant parfois l’alexandrin ou l’octosyllabe (d’où mon
petit poème dans ma fiche de présentation) , je ne puis que comprendre
le rythme et la sonorité que vous soulignez.
Mais si je considère la poésie comme un outil très efficace pour
exprimer l’émotion, je la considère comme médiocre pour exprimer
raisonnement rigoureux.
Aussi je pense qu’à des fins d’enseignement théologique, le sens doit
primer sur la mélodie et j’attends donc d’un livre qui doit guider le
disciple et ce avec un maximum d’universalité, de la rigueur et de la
traduisibilité d’abord, de la poésie ensuite si celle ne nuit
aucunement au sens.
La langue hébraïque est d’ailleurs à ce propos étonnante, je ne suis
qu’un débutant mais cette langue qui n’a quasiment pas de mots
abstraits et raisonne par déclinaison de racines pour la plupart
trilitères présente un ratio poésie/rigueur peu commun.
Ainsi le mot « esprit » est rendu par le terme très concret de « souffle »,
la colère par le mot « narine », cette ambivalence des mots du sens
propre est très performante.