Commentaire de wesson
sur Ah si j'étais riche


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wesson wesson 7 décembre 2009 14:13

Bonjour Eleusis,

"ils vivaient tellement bien que les Etats occidentaux etaient en faillite a la fin des annees 70.« 

complètement ridicule : pratiquement aucun n’avait de dette extérieure à servir, et c’est justement à partir de l’introduction du libéralisme que les états se sont tous mis à faire de la dette. Votre »Lady« Thatcher a juste fait de la dette privée au lieu de faire de la dette publique, mais, par le truchement des plans de relances fait au banques, cette dette privée est bel et bien devenue publique maintenant. On voit bien la situation de l’angleterre »redressée« , ou le gouvernement est obligé de planquer ses aides pour ne pas faire rétrograder la note sur ses bons du trésor !

La réalité c’est bien que des années 50 aux années 1980, il n’y a pas eu une crise sérieuse, et une situation de plein emploi un peu partout, sans délocalisations. 

 »Une classe capitaliste entreprenante, cad un type qui epargne pour investir derriere, permet de creer les start up puis les nouvellees PME comme Microsoft, Google, Intel, Bloomberg, CNN et autres."

derrière chacune de ces entreprises il y avait un millionnaire, voire un milliardaire, si toutefois on gratte un peu plus loin que la bio officielle qui fait par exemple démarrer Microsoft dans un garage, tout en oubliant de préciser l’apport de Papa Gates et de son cabinet d’avocats

Et concernant plus particulièrement l’investissement boursier, c’est justement un excellent moyen de faire assumer l’essentiel du risque par d’autres, tout en décidant de tout. Plus les capitalistes sont riches, plus ils auront cette tendance à externaliser le risque, au prix de montage extraordinairement risqués.

Que vous le vouliez ou non, ce modèle ultralibéral que d’ailleurs l’Europe essaie d’imposer à tout prix est en train de se casser la gueule. Prenez en exemple Dubaï qui est un lieu se rapprochant le plus de cette utopie, c’est joli sur une carte postale, c’est amusant pour quelques jours, mais on ne peut pas réellement y vivre.

Un autre modèle sera à mettre en place, un modèle ou la finance sera désophistiquée et ou ses acteurs seront fortement contraint. Le but n’étant pas de prélever un pourcentage sur la rentabilité, mais de l’écrêter purement et simplement, afin de la rendre soutenable.


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