Commentaire de Julien_R
sur En finir avec le dogme de la croissance
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et pourtant... rappelez-vous des commentaires qui, avant crise, louaient la croissance américaine et l’intelligence de sa politique financière ; souvenez-vous d’Allan Greenspan, ancien directeur de la Fed, surnommé « l’homme qui murmure à l’oreille des marchés » par ses admirateurs ébaubis.
Pourtant les signes de fragilité, d’apauvrissement et de surendettement d’une parte croissante de la population étaient déjà là. Mais le taux de croissance n’en faisait pas état, donc ça n’existait pas. Jusqu’à la crise des subprimes nous pète à la figure (pour rester poli) justement parce que cette situation n’avait pas été prise en compte (voire même encouragée par la politique permissive de l’administration Bush concernant les crédits à la consommation).
Votre remarque, pour ironique qu’elle soit, est pleine de bon sens. Mais précisément c’est ce bon sens qu’efface le suivisme du « dogme de la croissance ».