Commentaire de dom
sur Beauté naturelle et identité conflictuelle


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dom y loulou dom 16 décembre 2009 14:03

très beau texte et équilibré.

Je me disais bien que le vote suisse contre les minarets était une manière symbolique de vouloir castrer les musulmans.

Ce qui montre bien la « hauteur » de réflexion et la « profondeur » des initiants et de tous ceux qui se sont jetés sur ce vote truqué pour engendrer cette pagaille et justifier leur haine de soi, de LEUR propre sexe et de vouloir continuer à y voir le mal en personne, le serpent à tête de pomme et de l’Eve la bonne poire... et de se vouloir de saints anges voguant dans les cieux quand dil n’y a aucune raison de voler quand nous marchons sur une perle qui flotte dans un firmament étoilé.

Nous sommes tous les dindons de la farce culpabilisante du jugement supérieur qui nous est imposé en permanence avec ce récit de Genèse atrophié.

Heureusement qu’il provient d’une version beaucoup plus ancienne, complète et d’une précsion extraordinaire dont nous récupérons la connaissance, nous montrant comme certains se sont amusés avec la psyché des aom et les culpabiliser éternellement afin de prétexter une supériorité « divine » sur eux.

Leurs hauteurs « célèstes » ne s’élevant que rarement au-delà d’un strapontin.

Les sumeriens, on n’a pas fini de les découvrir et leur civilisation de toutes les finesses dont le libertinage est apparemment un signe de grand équilibre psychologique. 

C’est quand la sexualité est interdite qu’elle devient barbare, parce que son impulsion doit franchir des barrières mentales... avec force et bruit parfois.

Suivant les pérégrinations du marquis de Sade et de son époque de grande sainteté ecclésiastique... (sic) nous voyons aussi comment le récit de la Génèse a entretenu l’idée qu’il est naturel de se livrer à la sexualité vicieuse, que c’est elle qui a finalement pris le desus sur notre perception, simplement parce qu’il est intolérable aux êtres qu’on les prive de leur besoin naturel d’être touchés et d’être aimés, afin que la vie puisse suivre son cours des générations.

.Je penses que c’est précisément l’idée que nous devrions être des dieux immatériels et que nous serions dès lors « coincés dans un corps de chair » (ce qui n’est qu’une vue de l’esprit) qui est source de bien de troubles pour les aom et vient justifier des manières absolument ignobles de « punir la chair » encore en ce jour sur ce monde... infâmie pour les AOM.

Aom, meilleur terme que je trouve aux êtres humains tant homme que femme, mais qui atteignent un équilibre émotionel dans leur double nature. Non pas celle du bien et du mal, comme tous les intégristes ont séparé leur être dans le jugement et attribué le mal à l’autre sexe... forcément... sinon ils se tirent une balle... lol, s’emprisonnant ainsi eux-mêmes dans l’interdit et la privation, souffrances de l’humanité qui seraient donc tellement agréables au dieu vengeur de l’ancien testament et, suivant des chemins de pénitences laborieuses et très peu en accord avec les lois du vivant ni de la tendresse naturelle qui est comme un sceau apposé sur toutes les créatures quand on se contente de les observer, mais bien soleil-lune, homme-femme, MOA AOM.


Permettez que je vous dise aussi, auteur, que votre prose posée et réfléche m’est un baume au milieu de ce fatras médiatique et de tous ces verbes qui entretiennent balles et missiles de notre temps.


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