Commentaire de ddacoudre
sur Capitalisme, l'impossible moralisation


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ddacoudre ddacoudre 22 décembre 2009 13:21

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en 1999 j’ai traité le sujet sous cette forme.

Le capitalisme peut-il être un vecteur de l’évolution…

 

Pouvons-nous regarder le système capitaliste et son organisation monétariste, comme un vecteur de l’évolution humaine ?

Pour répondre à cette question je vous invite à repenser au processus d’invariance d’échelle (note 173) et à imaginer les humains comme des cellules. Ces cellules humaines, par nécessité où par sens de la propriété en vu de posséder ce qu’elles produisent, se sont regroupées dans une organisation cellulaire ou société cellulaire. Organisation fabriquant des enveloppes protectrices que l’on appelle les frontières d’États qui leur offrent la protection d’une zone de ressource, mais également qui les isolent des autres groupes de cellules identiques à elles.

Dans leur isolement elles développent des spécificités internes qu’elles considèrent comme étant leurs caractères culturels, leurs ADN culturels. Pourtant, il survient un moment où ces organisations cellulaires doivent évoluer, car leurs cellules prolifèrent. Et leur évolution va dépendre du message qu’elles auront développé, de la structure qu’elles auront prise, et des moyens d’expansion qu’engendrera son organisation cellulaire, en quelque sorte leur ARN culturel, celui qui s’assurera que les ordres qui seront donnés pour former le nouvel ADN soient bien conformes à ceux qu’a mémorisé l’ARN (nous appelons cela la colonisation).

Ainsi, nous pouvons considérer que l’ADN est la représentation de l’organisation cellulaire humaine, et qu’il se compose de la diversité culturelle, à laquelle l’ARN veillera, en faisant en sorte que le message soit toujours le même, pour que la duplication cellulaire soit toujours identique et recompose la même diversité culturelle. Si nous rapportons cette construction analogique au système capitaliste et que nous considérons que ce système est l’ADN, il convient de rechercher ce qui constitue l’ARN qui lui permet de reproduire toujours le même schéma. De sorte que si nous voulons que le capitalisme se socialise, ce n’est pas à ses masses monétaires qu’il faut toucher, puisque celui-ci et l’ADN qui se recompose en fonction du message structurel, mais à ce qui veille au respect des ordres qui l’organise, c’est à dire son ARN.

Et ce qui veille à cela n’est rien d’autre qu’une codification que nous appelons le plan comptable, le schéma structurel dans lequel nous avons enfermé, codifié nos relations sociales après les avoir qualifiées (qualification mesurable). Un plan comptable qui a formalisé au fil du temps nos relations économiques, et les conditionne. Ainsi, quoique nous puisions faire ou développer comme idéal, si nous l’inscrivons dans une structure dont la fonction est de faire de l’argent, et de définir comment il se ventile, nous n’aurons donc en rien modifié dans le système capitaliste de ce qui nous chagrine ou nous souci. Ce qui nous souci étant que tous ceux qui concourent à la richesse s’en trouvent, dans un tour de rôle d’espérance, inégalement pourvus, voir exclus.

tu te souviens je t’avais collé l’analyse de J.M Albertini qui rappelait la relation qu’il y avait entre les comportements ataviques, et le phénomène de rareté qui les cristallise.

dans l’étude de Calhoun l’on comprend mieux le problème que pose l’espace qui conduit dans une situation de surpopulation à trouver des règles pour ne pas terminer dans un cloaque, qui est la totale dérégulation de nos comportements innés.

dans l’étude les rats n’ont pas à chercher leur nourriture les expérimentateurs la leur fournisse.

mais nous nous avons eu cette nécessité. devant notre multiplication il nous a fallu produire ce dont nous avions besoin, ceci a entrainé la sédentarisation et la concentration humaine dans des espaces de plus en plus bornés, avec l’industrialisation la concentration est devenu encore plus concentrationnaire, et nous sommes passé d’une concentration horizontale à une concentration verticale.

de ce fait nous avons rencontré toutes les difficultés liés à ces phénomènes.
c’est ainsi que la colonisation n’est que le produit de la recherche d’un espace plus vaste et de source de nourriture.
sauf que nous avons fait disparaitre les « compartiments 1 et 4 »( qui se formalisent au niveau de l’espace privé) ,ceux qui sont nos références ataviques (inné) de la surface de la planète dans cette perpétuelle démarche du dominant Bêta à l’exception de quelques tribus isolées.

nous sommes donc dans la situation du risque permanent du cloaque, d’où l’importance des règles pour réguler notre nombre et la nourriture. sauf que dans cette compétition c’est la continuelle lutte des Bêtas et des Omégas (nos guerres et idéologies, nos mythe fondateurs) qui se succèdent sans jamais apporter une solution définitive.
force est donc de constater que nous ne pouvons inverser ce cours des choses d’« un coup de baguette magique ni sous le coup d’un programme électoral. il faut donc modifier les règles qui nous régissent, donc pour le capitalisme les modèles mathématiques qui forment le capital, et que nous croyons appartenir à la raison), et rechercher une valeur de rareté accessible à tout le monde et qui soit qualifiante par la compétition pour ne pas tomber dans le travers soulevé par Albertini.

la seule que j’ai trouvé à ce jour est le développement du savoir il est abondant donc accessible à tous il peut être qualifiant car chacun se situera à un niveau différent pour s’assoir socialement et »conquérir la femelle" tout en donnant une source de revenu qui se complètera avec la production nécessaire de nourriture, mais comme la compétition pour la rareté ne se fera plus sur le plan économique, celui-ci de fait se socialisera.

courage.

cordialement.


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