Commentaire de Isaac Abraham
sur De l'idéologie économique


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Isaac Abraham 23 décembre 2009 09:52

Beaucoup de gens pour faire vite à faire avaler leur vérité à autrui font des raccourcis injustes.
Pour évacuer toute équivoque, je ne partage en aucun cas les envolées à contenu idéologique des thèses de fukuyama.
N’empêche que dans ce fatras d’écrits, il y’a du bon quant au contenu traitant de l’histoire des formes d’exercice du pouvoir politique, à savoir l’histoire des institutions politiques.
l’architecture organisationnelle véritablement démocratique, du moins dans son versant conceptuel d’une société régie par les délibérations à la majorité du corps électoral composé égalitairement d’une personne en âge requis/une pleine voix, est un plein aboutissement au point de vue d’usage de la raison (dans un sens kantien) dans la prise en mains par la société de ses affaires publiques.D’ailleurs, c’était en quelque sorte le noyau de la thèse de hegel dans son ouvrage ; la raison dans l’histoire où il entrevoit une dynamique irrépressible de la société vers plus de libéralisation avec l’essor du capitalisme pour arriver à une ultime architecture organisationnelle de participation démocratique aux affaires publiques.
La conception est une bonne chose mais sa concrétisation réelle est une affaire d’histoire de lutte de tous les membres sans distinction de la société vers cette aspiration d’une véritable prise en mains par la société de son destin.
On voit bien que l’histoire tout court n’est pas finie ; bien au contraire, c’est aujourd’hui qu’elle se déroule sous nos yeux à travers toutes les luttes d’émancipation de toutes les franges de la société.
On peut considérer l’expression de fukuyama, fin de l’histoire comme à connotation fausse s’agissant de l’histoire générale.
Elle a un semblant de vérité s’agissant de l’histoire d’architecture institutionnelle du pouvoir, qui au moins conceptuellement dans la véritable démocratie est un pouvoir exercé par la société tout entière via son corps électoral ; donc pour l’instant l’ultime déstination dans ce registre et en accord avec la raison d’aujourd’hui.
Cette situation est ouverte à toute advenue d’innovation institutionnelle qu’aujourd’hui nous n’en avons aucune idée. 


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