Commentaire de R.L.
sur Bonsensisme, entre Capitalisme et Communisme ?


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R.L. 28 décembre 2009 15:43

Le Communisme voulait que tout appartienne a tous, mais on a rapidement vu la limite car sans espoir d’amélioration de sa condition de vie, l’individu fait le minimum, voire souvent moins que le minimum et seul les moins doués ou ambitieux ne se plaignent pas !

Le libéral me fait penser au joueur de Poker : s’il on ne joue pas de l’argent, ça ne les n’intéresse pas.
Protéger les faibles ? Mais quels faibles ?
Celui qui ne fait que vivre en spéculant ? Celui qui dit travailler 15 heures par jour (d’après lui... . Mais quand est-ce qu’il réfléchit, se cultive... à défaut de ne pas négliger les siens... dont les enfants n’ont pas besoin de bosser à l’école ? Et même s’il bosse vraiment au premier sens du terme 15 heures par jour, celui qui veut obliger les autres à faire pareil pour ne plus penser, ne plus lire, regarder TF1 et mettre le nom du sortant dans l’urne... ? Celui, qui par son argent, influence la vie démocratique à un point qu’il vaut mieux ignorer pour ne pas devenir fou ? Celui qui compare 15 heures de plusieurs petits boulots avec une sinécure de postes à jetons de présence ? Celui, qui bien que riche et puissant, est assez souvent inculte, handicapé des sentiments et qui veut qu’on vive comme lui ?

On a le droit de vouloir être un enseignant (pour partager et éveiller les enfants), être chercheur dans le fondamental, 10 fois moins payé qu’un commercial inculte et considéré, vouloir refuser de la promotion pour ne pas devenir comme ses chefs, presser ses subordonnés, sacrifier sa famille, ses jardins secrets...

Tout cela pour dire que bien qu’ayant connu toutes sortes de gens, je n’ai pas relevé que les plus aisés étaient les plus intéressants, travailleurs, honnêtes, intelligents, cultivés...
Je dirais même...

Le problème est alors de 3 ordres aujourd’hui :
1- Le niveau de vie de millions de gens cultivés, intelligents, travailleurs, honnêtes... qui ne permettent plus de vivre simplement, indépendamment, librement.
2- L’écart des revenues entres un grand nombre de parasites et de voleurs, allant croissant, qui empêchent toute contestation, tout recours à la démocratie et, surtout, à tous ceux dont les ambitions, les envies, les motivations, les aspirations ne reposent pas sur la richesse amalgamé avec réussir dans la vie.
3- Que fait-on des gens (très) valables dont les centres d’intérêt ne sont pas ceux du libéralisme... malgré les dégâts du matraquage des médias, des discours, des diktats de toutes sortes...
Il est, aujourd’hui, de plus en plus difficile de réussir sa vie, de vivre simplement, d’amour et d’eau fraîche (et pas seulement parce que l’eau est de moins en moins potable...).

Le Communisme à échoué semblez-vous dire ? Mais il n’a jamais été mis en pratique. (je n’ai jamais eu ma carte !), contrairement au Libéralisme. Encore qu’il conviendrait de faire lire A. Smith au partisan de la concurrence pour les autres... Les 2 manifestes se valent pour ce qui est du réalisme. L’un fait appel à la grandeur d’âme, à la fraternité, l’autre à l’intérêt individuel qui ne pourrait qu’être profitable aux autres... Pas très sérieux dans la connaissance de la nature humaine...
Les Bolcheviques (les tous premiers), de vrais professionnels de la révolution, savaient de quoi ils parlaient et pour avoir une chance de vaincre une vingtaine de pays (plus les blancs) dans une guerre civile sans nom (imaginez l’aide de camp De Gaulle du général Weygand dans les forces de réaction des alliés contre la Révolution française ?), n’ont pas eu beaucoup le choix... dans un premier temps tout au moins. Ils ont cru devoir exterminer les vrais soviets (conseils de paysans et d’ouvriers) de Petrograd et de Kronstad, après les avoir noyauter.
Dans un pays en cendres, la prise du pouvoir d’un Stalinisme était une chose malheureusement envisageable....

N’est-ce pas Camus qui a écrit que le Communisme triomphera lorsqu’une majorité de gens l’approuvera librement ?
Qui pourrait me confirmer cette déclaration de Camus ?
Peut-être n’en sommmes-nous plus loin...


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