Voyageant fréquemment par avion, je peux témoigner qu’on alterne des vérifications tatillonnes et de surprenants accès de laxisme. Comme quand l’équipe chargée de regarder les écrans compulse en même temps un cataloge de la Redoute en rigolant.
Ce qui est désolant c’est que sous prétexte de sécurité on en arrive à porter atteinte aux droits les plus élémentaires des gens - interdit de se lever une heure avant l’atterrissage, interdiction de bagage à main, de livres, de quoi que ce soit sur les genoux, c’est apparemment Air Canada qui pousse au paroxysme l’absurdité. A quand un règlement digne des laboratoires de cocaïne, où l’on travaille à poil ?

Aucun expert ne croit à un système sûr à 100% - les meilleures garanties semblent être le profiling des suspects, les bases de données (c’est ça qui a foiré cette fois-ci) et, surtout, la réactivité des passagers. Effectivement, le « Hollandais Volant » qui a sauté sur le terroriste aurait été vertement tancé pour cela il y a dix ans. Aux risques de lynchage de tout malheureux qui reste trop longtemps aux cabinets, les gens sont aux aguets.

En même temps, on n’aura jamais eu autant de promotions absurdes, tant du point de vue de la pollution que du temps normal qu’il faut à l’humain pour surmonter le décalage horaire, incitant à se rendre à NY pour TROIS jours à prix sacrifié.
Et si l’on remettait en service des lignes de paquebots réguliers, une vraie (et économique) ligne de chemin de fer vers l’Orient... ?