Commentaire de jacques Roux
sur Le Cauchemar de Gutenberg : ebook et décadence culturelle


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MICHEL GERMAIN jacques Roux 11 janvier 2010 20:12

Tout en écoutant Alman et aprés une discussion avec un jeune ami (la quarantaine à peine) « fana » de néo techno et du E-book je me suis mis à penser tout haut tout ce que signifiait le livre papier pour moi. Je ne doute pas, il m’a donc fait passer ses messages, que le livre électronique puisse avoir un effet de démocratisation de la lecture. Je reste malgré tout réservé eu égard aux mêmes qualités que l’ont espérait sur le berceau de la TV il y à 50 ans.

Je, donc, me souvenais des livres qu’on vole chez le marchand puis qu’on se fait voler par des copains qui nous apprennent sans le savoir que l’appropriation c’est le vol et réciproquement.

Je sens toujours avec émotion l’odeur du papier lorsqu’on ouvre le livre. Et le toucher, le bruissement des pages qu’on tourne me manqueraient si j’avais à frôler un écran.

Le livre on le prête aussi avec la fièvre du don passioné. Et parfois on trouve les annotations de son père en marge, de sa main écrites, son écriture belle, dessinée presque.

Le livre contient de l’ivresse mais quel beau flacon, non ?

Alors, faites pas chier avec vos robots sans sensualité comme l’est souvent l’efficacité.

  Michel.


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