Commentaire de Lisa SION 2
sur Le besoin et le désir


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Lisa SION 2 Lisa SION 2 25 janvier 2010 12:05

Bien vu caleb,

« nous serons en mesure de définir clairement en quoi la satisfaction des besoins est primordiale », en effet, on peut se poser la question de savoir comment un certain nombre de produits qui ne remplissent nullement cette fonction, arrivent quand même à se substituer à d’autres bien plus satisfaisants. Une fable de la Fontaine décrit très bien cet effet, c’est http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/heron.htm . Cette chanson de Balavoine également, http://www.musicme.com/Compilation/Super-80-(Vol.1)-0685738623020.html ?play=04 .

C’est d’ailleurs le manque de satisfaction généré par ces produits qui génère chez les insatisfaits l’éternel besoin d’en remettre une couche jusqu’à obésité mentale et ainsi entrer en fanatisme béat. Tout ceci a été parfaitement résumé dans la chanson de Francis Cabrel,

 Allumés les postes de télévision,
Verrouillées les portes des conversations,
Oubliés les dames et les jeux de cartes,
Endormies les fermes quand les jeunes partent.
Brisées les lumières des ruelles en fête,
Refroidi le vin brûlant, les assiettes,
Déchirées les nappes des soirées de noce,
Oubliées les fables du sommeil des gosses,

Arrêtées les valses des derniers jupons,
Et les fausses notes des accordéons.
C’est un hameau perdu sous les étoiles,
Avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales,
Et sur le vieux buffet sous la poussière grise,
Il reste une carte postale.

Goudronnées les pierres des chemins tranquilles,
Relevées les herbes des endroits fragiles,
Désertées les places des belles foraines,
Asséchées les traces de l’eau des fontaines.

Oubliées les phrases sacrées des grands-pères,
Aux âtres des grandes cheminées de pierre,
Envolés les rires des nuits de moissons,
Et allumés les postes de télévision.

C’est un hameau perdu sous les étoiles,
Avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales,
Et sur le vieux buffet sous la poussière grise,
Il reste une carte postale.

Envolées les robes des belles promises,
Les ailes des grillons, les paniers de cerises,
Oubliés les rires des nuits de moissons,
Et allumés les postes de télévision.
Paroles de Chansons

Tellement vrai !


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