très bon article, Stéphane


La croyance et le dogme qui transforme a-priori le mythique en certitude, l’éphémère en éternel, l’inconnu en surnaturel et les soustraient à notre analyse d’abord, à notre correction ensuite, hissent un mur d’ombre devant nos pas et sont par essence incompatibles avec cet esprit critique qui est à la base de la connaissance et la condition d’un libre-examen sans obstacle, d’une libre-pensée avertie et entière.

La libre-pensée est avant tout (sinon elle retourne à l’Eglise) effort vers la pensée libre !

Que ce soit paresse, passivité, parti-pris ou lâcheté humaine, le caractère abdique ou s’abaisse qui garantit une « Vérité  » toute faite en un sanctuaire intangible. Qu’un personnage dresse un autel des connaissances taboues... et s’effondre entre nous le pont des recherches communes.

Pas de retenues hypocrites et de révérences à genoux bas, à regards fermé ; pas de régions miellées interdites à nos découvertes. Pas de crypte où l’on n’entre pas ; nous voulons voir !