Commentaire de Fergus
sur Les premières années de l'informatique


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Fergus Fergus 1er février 2010 19:03

Salut, Céphale.

Merci pour ce coup d’oeil dans le rétro. Personnellement, j’ai commencé sur un IBM 365 avant de passer à la série 6000 de BULL.

Les cartes perforées, quel souvenir ! Notamment quand on fichait en l’air un bac de plusieurs centaines de cartes. Bonjour la galère.

Et question galère, que dire des perfos ? Dans la boite où je bossais alors, le couloir qui menait à leur grand bureau paysage etait nommé « rue des Filles du Calvaire » ! Même à 10’ de pause par heure, c’était l’enfer pour elles. Pas trop lorsqu’elles perforaient des programmes de Cobol ou de Fortran, la majorité des instructions étant écrites en anglais, mais surtout lorsqu’elles perforaient des jeux d’essai, faits pour l’essentiel d’incompréhensible séries de caractères alphanumériques... 

Quant à moi, de longues années après, il m’arrive de rêver de « Working storage section » pour dire le degré d’aliénation. Ou de revoir les pupitreurs à la tâche gérer la multiprogrammation lorsqu’elle a été mise en place. Jusqu’au moment où survenait un conflit et où le pupitreur devait « tuer » une tache en cours d’exécution pour éviter un plantage général. Bonjour les dégâts lorsqu’il s’agissait de taches durant plusieurs heures. Et bonjour la gueule lorsqu’en en revenant au bureau le lendemain matin on trouvait un listing épais marqué d’un gros « Kill » au feutre rouge. Marrant aussi les gros listings de « dump » (vidage mémoire) qui accompagnaient les jobs plantés et qui nous transformaient en Sherlock Holmes pour dénicher où se situait la « fatal error » !


Voir ce commentaire dans son contexte