Commentaire de Patrick Sargos
sur L'Apollon populaire


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Patrick Sargos 20 février 2010 16:03

Cet article nous rappelle que le « beau » revient à la mode. Les centres-villes ont été mis en valeur de façon remarquable ces vingt dernières années ; la plupart des villages ont essayé de faire de même. Les façades ravalées ont rendu aux grandes avenues leur splendeur. Les créateurs de voitures font des efforts pour que tous les modèles progressent en esthétique (et en efficacité), sans parler des hauts de gamme qui arrivent au chef d’oeuvre. Il semble que tous les hommes modernes se mettent à aimer le beau.
Tous ? Non ! Des irréductibles amateurs de laideur se complaisent dans l’art contemporain déjà suranné. Des « visionnaires » achètent pour des millions d’euros des imitations de décharge publique, parce qu’elles sont accompagnées d’un verbiage qu’ils sont seuls à comprendre.
Le problème devient grave quand nos dirigeant politiques, d’une inculture stupéfiante en matière artistique, décident de se donner une couleur culturelle. Ils vont automatiquement du côté de l’art contemporain. Ils fondent des centres d’art-poubelle à des prix indécents. Ils subventionnent des immenses expositions de linge sale dans les grands lieux de la culture française. On assiste à la « disneylandisation » du palais de Versailles et du musée du Louvre.
De plus en plus d’articles comme celui de M. Roche dénoncent ce phénomène ; le peuple gronde en silence, car on ne peut pas défiler contre l’art contemporain. En vain, rien n’y fait.
Patrick Sargos


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