Commentaire de Philou017
sur Michel Pébereau, promoteur de la gouvernance mondiale


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Philou017 Philou017 22 février 2010 11:00

Pébereau est un sinistre sire, un libéral glacé au cynisme bien ancré.

Extraits d’un récent discours :
"Il reste donc à faire de nombreux efforts structurels. Il faut rétablir la confiance dans les banques, sauver les entreprises menacées, renforcer les contrôles mais ne pas les rendre trop contraignants, autrement dit les repenser.« 
 »Le système de l’organisation monétaire internationale doit aussi repenser ses missions d’origine. De plus, il faut lutter contre les tentations protectionnistes (la plupart des plans mis en œuvre l’ont été dans un cadre national, non mondial). "La poursuite de la mondialisation est notre avenir" affirme Michel Pebereau, qui voit là le plus sûr moyen d’équilibrer l’économie, car la mondialisation, malgré ses difficultés ou ses inconvénients, est le gage d’une croissance économique. En conclusion, il explique qu’il convient de croiser la volonté de coordination des politiques économiques et monétaires avec l’esprit de coopération par des accords internationaux.« 
http://www.podcastjournal.net/Le-bilan-de-la-crise-par-trois

Pébereau voit surtout dans la mondialisation le moyen de poursuivre sa course au fric. On cherche en vain dans ses discours le mot »social« . Un de ces gestionnaires glacés et calculateurs, comme les affectionnent les groupes d’actionnaires.

Sinon, on peut se demander pourquoi Pebereau parle de »gouvernance mondiale". C’est pas en période de crise qu’on reforme le système, mais ce genre d’idée doit courir dans les milieux d’affaires que fréquente exclusivement le-dit Pébereau. Mais il se garde bien de dire en quoi consisterait cette gouvernance mondiale, et surtout à quoi elle servirait et quel serait son programme. Quand on cache soigneusement ce genre de chose, c’est que ca doit pas être très avouable.

C’est là où on voit d’où viennent en réalité les idées de mondialisation, de déreglementation. Du monde financier. Pébereau est tres introduit dans le milieu politique, et nul doute qu’il trouve des relais pour passer son message.
Nul doute aussi que Pébereau ne voit dans cette gouvernance que l’intérêt de son monde, celui de la finance et de certaines élites. L’histoire a prouvé que les intérêts des peuples sont fondamentalement antagonistes avec ces intérêts-là. La crise actuelle le démontre abondamment, si il y en a qui veulent encore croire que les puissants aient à coeur l’intérêt des gens.


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