Commentaire de Philou017
sur Michel Pébereau, promoteur de la gouvernance mondiale
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Pébereau est un sinistre sire, un libéral glacé au cynisme bien ancré.
Extraits d’un récent discours :
"Il reste donc à faire de nombreux efforts structurels. Il faut rétablir
la confiance dans les banques, sauver les entreprises menacées,
renforcer les contrôles mais ne pas les rendre trop contraignants,
autrement dit les repenser.«
»Le système de l’organisation monétaire internationale doit aussi
repenser ses missions d’origine. De plus, il faut lutter contre les
tentations protectionnistes (la plupart des plans mis en œuvre l’ont été
dans un cadre national, non mondial). "La poursuite de la mondialisation est
notre avenir" affirme Michel Pebereau, qui voit là le plus sûr
moyen d’équilibrer l’économie, car la mondialisation, malgré ses
difficultés ou ses inconvénients, est le gage d’une croissance
économique. En conclusion, il explique qu’il convient de croiser la
volonté de coordination des politiques économiques et monétaires avec
l’esprit de coopération par des accords internationaux.«
http://www.podcastjournal.net/Le-bilan-de-la-crise-par-trois
Pébereau voit surtout dans la mondialisation le moyen de poursuivre sa course au fric. On cherche en vain dans ses discours le mot »social« . Un de ces gestionnaires glacés et calculateurs, comme les affectionnent les groupes d’actionnaires.
Sinon, on peut se demander pourquoi Pebereau parle de »gouvernance mondiale". C’est pas en période de crise qu’on reforme le système, mais ce genre d’idée doit courir dans les milieux d’affaires que fréquente exclusivement le-dit Pébereau. Mais il se garde bien de dire en quoi consisterait cette gouvernance mondiale, et surtout à quoi elle servirait et quel serait son programme. Quand on cache soigneusement ce genre de chose, c’est que ca doit pas être très avouable.
C’est là où on voit d’où viennent en réalité les idées de mondialisation, de déreglementation. Du monde financier. Pébereau est tres introduit dans le milieu politique, et nul doute qu’il trouve des relais pour passer son message.
Nul doute aussi que Pébereau ne voit dans cette gouvernance que l’intérêt de son monde, celui de la finance et de certaines élites. L’histoire a prouvé que les intérêts des peuples sont fondamentalement antagonistes avec ces intérêts-là. La crise actuelle le démontre abondamment, si il y en a qui veulent encore croire que les puissants aient à coeur l’intérêt des gens.