Commentaire de Tristan Valmour
sur Crise de l'euro : crises sociales et spéculateurs-vautours


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Tristan Valmour 26 février 2010 12:10

Excellent article.

 

Tout n’est que trucage et mensonge, la comptabilité publique comme la comptabilité des entreprises privées. Pourquoi les règles comptables et financières seraient-elles aussi compliquées si ce n’était pour les confier à une petite équipe de spécialistes et tenir la majorité des personnes dans l’ignorance ?

 

Chaque jour nous apprenons, ouvriers, employés, cadres, petits et moyens patrons que nous ne sommes que des esclaves d’un système inique qui oppresse l’écrasante majorité au profit d’une infime minorité. Je rappelle que les serfs et les esclaves pouvaient être payés sous l’antiquité comme à l’époque médiévale puisqu’ils pouvaient racheter leur liberté.

 

Esclavage oui, parce que la liberté n’est qu’un vain mot lorsqu’elle n’est pas accompagnée de son exercice. On a le droit de circuler d’une ville à une autre, mais on en a moins les moyens.

 

Or, de l’argent, il y en a. Beaucoup. Enormément. Mais il a été capté légalement par certaines personnes grâce à un système mis en place par les gouvernants pour elles.

 

Contrairement à ce que je lis, on n’est pas dans un système libéral, mais dans un système profondément étatiste qui a fait le jeu d’une oligarchie économique et financière.

 

Face à cette menace sur nos libertés, il faut réagir collectivement au-delà de nos petites différences. Nos petites divisions sont entretenues par des sujets polémiques et stériles comme la couleur de peau, la religion ou encore des faits de droit commun. L’essentiel et l’urgence sont ailleurs.

 

Le moyen ne peut pas être politique, ce domaine est complètement verrouillé. Le moyen est économique.

 

Il n’y a aucune fatalité à permettre aux banques de disposer d’un tel pouvoir. Il n’y a aucune fatalité à permettre aux constructeurs d’inventer des matériaux à durée de vie limitée afin que l’on renouvelle plus fréquemment notre parc de matériels. Il n’y a aucune fatalité à offrir à l’industrie pharmaceutique les moyens de contrôler notre capital santé. Il n’y a aucune fatalité à observer notre famille et nos voisins se paupériser. Là où l’on voit la fatalité, ce n’est que le reflet de notre passivité, de notre lâcheté.

 

Devenons ces banques, ces constructeurs, ces industries pharmaceutiques. Créons une association qui avec nos dons initiaux proposera des produits et services pour satisfaire nos besoins. Secteur par secteur, petit à petit, nous remplacerons ainsi l’oligarchie par la démocratie.

 

C’est notre consommation qui enrichit l’oligarchie, alors consommons les produits que nous fabriquons selon des règles humanistes qui interdisent un écart trop important entre les fortunes, et qui donne à tous la possibilité de vivre une vie digne et humaine.

 

Dans une association, il n’y a pas de parts sociales, donc aucun risque qu’elle ne devienne la propriété d’une minorité. Dans une association, on peut inclure dans les statuts des rémunérations maximales.

 

Les nostalgiques des services publics peuvent les recréer sous forme d’association. Les libéraux pur jus n’y trouveront rien à redire car une association est une initiative privée.

 

Il faut assécher l’oligarchie par le boycott et la remplacer par la création de produits et services. Cela me semble la seule alternative légale à la violence illégale qui est aussi une menace.

 

Je refuse d’être un esclave ou une victime. Qui d’autre ?


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