Commentaire de Croa
sur Crise de l'euro : crises sociales et spéculateurs-vautours


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Croa Croa 26 février 2010 19:32

Merci Philippe pour cet article,

Mais pas pour mes amis les vautours !  smiley Pauvres bêtes, les comparer aux banksters de la haute finances ! Qu’ont-ils fait pour mériter ça ? Ils volent moins haut qu’on le croit, ne mangent que des bêtes déjà mortes et laissent le meilleur aux autres oiseaux !

_____________________

Sur le fond,

 smiley En fait c’est pire que ça ! smiley

Tu sembles en vouloir beaucoup aux spéculateurs et surtout ne voir qu’eux. En fait les manoeuvres spéculatives ne correspondent qu’à la partie émergé de l’iceberg d’un système conçu pour enrichir les parasites qui l’exploitent. Ce qui pipe cette construction financière est, fondamentalement, l’usure. Elle existe sous deux formes, l’usure dite normale (mais ne l’est déjà pas, celle-ci résultant du rôle confié à un intérêt privé, de fonctions financières normalement régaliennes et de service public), de base ou d’appuis (termes plus justes), et l’usure d’opportunité (c’est la spéculation, laquelle constitue bien une forme d’usure qui s’ajoute à l’autre mais ponctuellement. La combinaison des deux constitue un « effet de levier ».) Un "effet de levier" peut être aussi provoqué avec une usure et une plu-value industrielle ou commerciale. Attention là : La plu-value n’est pas le problème contrairement à ce qu’a dit Marx (ce type a beaucoup écrit sans jamais comprendre la véritable cause des crises ! Par ailleurs les entreprises sont elle-même inféodées au système, tout comme les états ayant renoncés à frapper leur monnaie, cas des états européens.)

L’existence même de l’usure est la base du problème. Ce, parce qu’elle aspire à terme toutes les richesses et nous oblige à courir après une croissance maligne et destructrice.

Solution évidente : Abolir l’usure ! (Ce qui implique une renationalisation de tout le système bancaire qui devient alors un service public.)


Voir ce commentaire dans son contexte