Commentaire de nightflight
sur Crise de l'euro : crises sociales et spéculateurs-vautours


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

nightflight nightflight 26 février 2010 20:48

Pas mal d’accord avec PlancherDesVaches sur ce coup là.

Vous vous rappellez du coup de Soros sur la Livre.

Un certain nombre d’années se sont écoulées et la prédation financière est toujours là. Il aura fallu une grave crise pour les responsables politiques osent enfin parler des vrais problèmes et hausser le ton.

Il y a un problème : La prédation financière et de mutiples effets que nous constatons au fil des évènements.

Dites-moi, lorsque Soros s’est gavé sur la Livre, qu’a-t-il fait à part blouser le citoyen britannique en se servant sur ses richesses ?

Aujourd’hui cela recommence sur l’Euro, et demain ?

Le problème c’est qu’il n’y a toujours pas de solution en vue, et les mêmes catastrophes se reproduisent encore et encore.

La Grèce est en crise, vous savez au fond, si l’Europe était bien foutue, elle serait une institution solidaire, au lieu de laisser doubler les intérêts de la dette d’un pays en difficulté, elle lui accorderait des prêts à taux zéro.

Seulement voilà, nous avons hérité d’un système économique non régulé où rien ne vient prévenir les catastrophes.

Travailler au noir ne changera rien, puisque tant qu’il y a des équipements et des infrastructures publics à financer il faudra de l’impôt, de la TVA et tout le reste.

Saper le fondement des biens collectifs en s’affranchissant les contributions ne conduira à rien d’autre qu’à légitimer les partisans du tout privé, autand dire qu’il s’agit là d’une démarche qui consiste à se tirer une balle dans le pied alors que les choses vont mal.

La solution serait que la classe politique effectue enfin une analyse objective de l’exitant et mette en place une union sacrée pour renverser le pouvoir sacro-saint du monde des finances.

Donc on continue à surfer de crise en crise, en ralant un peu et en attendant le miracle, jusqu’à ce qu’un cataclysme économique ne se produise nous obligeant à remettre tout le système à plat, ce qui semble en train de se produire, d’ailleurs.


Voir ce commentaire dans son contexte