Commentaire de @distance
sur Coline Serreau, la belle verte


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@distance @distance 7 avril 2010 15:17


ne pas oublier les actions néfastes pour les paysans africains

un exemple entre autres :

Alors que leur pays jouit d’un très bon potentiel de terres agricoles, les producteurs camerounais, qui représentent plus de 60 % de la population active, sont en grande difficulté. Ils ne parviennent plus à écouler leurs productions : leurs tomates, leur maïs ou leur riz sont concurrencés par des denrées venues de l’extérieur et vendues à bas prix.

Tomates chinoises
C’est un cercle vicieux : les produits importés déstabilisent les filières locales mais bouleversent aussi durablement les habitudes de consommation. « Aujourd’hui, les gens mangent le riz importé et délaissent la banane plantain ou l’igname qui sont en train de devenir des produits de luxe en ville. Les paysans, petit à petit, se détournent de ces cultures vivrières, je dis bien “vivrières” !
C’est très dangereux ! Le pays est devenu dépendant des produits importés », explique Bernard Njonga. Le pays importe ainsi 150 000 tonnes de riz chaque année depuis 10 ans, soit 71 % de la consommation nationale. La plupart des sociétés camerounaises qui en produisaient ne fonctionnent plus.

La situation est la même dans l’ensemble des pays africains.
Le Forum des pauvres demande la suppression du FMI et de la Banque mondiale

http://ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=3676


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