Commentaire de Icopas
sur Jusqu'à ce que mort s'en suive


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Icopas 18 avril 2010 11:33

très bel article et très réaliste.

Il est stupéfiant de voir sur les grands médias un point de vue unipolaire se déverser sur la question des retraites.

Nous avons affaire à une propagande malhonnête sans contre point de vue, anti-démocratique, menée depuis une quinzaine d’années dont le rythme s’est ré-accéléré depuis quelques mois parce que le petit a décidé d’offrir un nouveau cadeau à la classe dominante, la peau des vieux travailleurs.

(J’en profite là pour dire aux organisateurs de débats truqués à la télé sans réels contradicteurs, que personne n’est dupe. Si ils lisent , ils savent donc)

Ils n’ont aucune capacité argumentaire mais ils estiment qu’il leur suffit de contrôler les principaux médias, utilisés comme vecteurs propagandistes.

Peu leur importe les arguments du moment qu’ils serrent dans leurs petites mimines les hauts parleurs pour abreuver le bon peuple de leurs vérités.

Il n’y a aucun problème de retraites, il y a simplement des décisions d’une petite classe de continuer de tondre et d’étrangler les travailleurs. La petite classe parasite et anti-démocratique qui contrôle maintenant les sociétés du monde manœuvre pour extorquer les richesses produites . Et si ça ne suffit pas ils mangent sur les ressources écologiques de la planète.

La question des retraites ne peut s’apprécier sans prendre en compte ce contexte qui s’articule avec les sommes monstrueuses extorquées légalement et illégalement par la bourgeoisie.

Le dernier et seul rempart argumentaire pour justifier l’impôt planétaire levé par la bourgeoisie est maintenant de faire chantage à la délocalisation, de leurs fortunes comme des productions.

Tout gouvernement honnête est et sera confronté à cela.

Cette crise gravissime constituée par le chantage d’une classe minuscule pour continuer de piller la planète, bénéficier des exonérations de versement du salaire différé, sortir de l’impôt commun, est un défit démocratique devenu maintenant essentiel, partout.

Une grande partie de la gauche accepte cette limitation comme intangible, comme un nuage de criquets qui s’abat sur des champs, un cataclysme naturel sur lequel on n’a peu de prise.

La démocratie n’a aucun sens quand elle exclue des choix en faveur de 80% de la population et oblige à des choix en faveur de quelques % friqués de la population .

La défense de la démocratie veut qu’on se saisisse de ces fortunes , des hommes et des femmes sous-jacents, qui font chantage permanent à nos sociétés, tout en réclamant en permanence que le reste des populations voit leurs libertés limitées par les états qu’elles contrôlent avec des politiciens de paille.

Ils disent vouloir aller ailleurs ?

Qu’ils y aillent , en avion, au dessus de l’Islande par exemple .

Si pour autant que les Islandais ne les accueillent pas avec des fourches, eux qui ont tant mangé des manipulations des bourgeois.

Le débat sur les retraites ne peut faire abstraction des motifs profonds et des appétits insatiables de nos t.rexs qui aspirent les ressources produites par les hommes et femmes. 

L’heure est au karcher pour se débarasser d’une classe parasitaire qui ne cesse de lever des impôts sur la planète et qui est devenue maintenant un des obstacles principaux à la liberté, la démocratie et le bonheur de l’humanité.

Il s’agit maintenant pour satisfaire la voracité de la bourgeoisie d’étrangler les vieux travailleurs en baissant encore leurs revenus .

Partout en Europe et dans le monde c’est devenu le cri de ralliement d’essayer de liquider des conquêtes sociales , taper dans les revenus d’une classe populaire maintenant égalisée et numériquement énorme.

Cette touchante unanimité est celle de la classe dominante, avec ses politiciens de paille et ses médias achetés.

La question des retraites ne peut s’abstraire de cette question centrale qui vide de tout sens n’importe quel débat qui contourne le fait de l’existence d’une classe pilleuse du monde, la bourgeoisie.


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