Commentaire de paconform
sur L'école aujourd'hui, entre violence et désespoir


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Raymond SAMUEL paconform 21 avril 2010 11:04

Bonjour Jack et Mussima,

Excusez-moi de m’intercaler. Mais vous dites tous les deux des choses fort riches et je voudrais apporter mon grain de sel.

- D’abord à Jack (peut-être aurais-je le temps d’enchaîner pour Mussima) :

« Le fondement de la personne de l’enfant se construit dans les premières années de la vie ».
Une obs. : On l’a dit mais presque tout le monde le nie. Par commodité et égoïsme. (ça permet de déléguer ses responsabilités de parent).
Un certitude : l’enfant sacrifié au consumérisme le restera tant que cette première chose ne sera pas acquise, avec toute son acuité, dans tous les esprits : l’essentiel de la construction du cerveau, avec toutes ses conséquences, se fait pendant les neuf premiers mois de vie intra-utérine et les six à sept années suivantes.

« Cela signifie que...même un enfant de délinquant... »
Une obs. : un enfant de parents qui ne sont que délinquants est moins exposé qu’un enfant de parents indifférents, égoïstes, injustes ou trop peu présents.

« Entre les mains d’une équipe spécialisée... »
Une obs. : Cette équipe peut remettre un peu d’ordre dans le mental fracassé mais ne peut pas guérir suffisamment l’affectif. Cet enfant en partie « réparé » restera toute sa vie suspendu au dessus d’un trou noir (difficulté à vivre en couple notamment).

« Ce sont les enfants qui formeront les parents... »
Une obs. : Vous parlez d’or. Vous dites aussi que c’est déjà le cas. Malheureusement cesq cas sont assez rares et fortement contré par les idéologies dominantes.
D’autre part, avec un ou deux enfants les parents n’ont pas le temps de se former et on constate que les grands-parents qui ont cumulé le parentage de leurs enfants avec celui de leurs petits-enfants, plus d’autres expériences parfoi, se laissent plus largement former par les enfants que les jeunes parents.

Le monde a absolument besoin de parents formés (en gros, qui auront maîtrisé leur cultur, en particulier leur ego, et les idéologies très dominantes) de façon à permettre aux enfants de parvenir à l’âge adulte en bonne santé psychique (et physique).
C’est là la clé de tous les problèmes (ceux qui sont encore solubles) parce que ces têtes bien faites seront aptes à prendre de bonnes décisions.

Excusez-moi Jack, mais il faut abandonner l’idée que de jeunes enfants puissent être en bonne santé psychique hors de la famille, entre les mains d’une équipe, aussi spécialisée soit-elle.
Le problème principal très ardu auquel nous nous heurtons est celui-ci :

COMMENT FAIRE EN SORTE QUE DES PARENTS MALADES ELEVENT DES ENFANTS BIEN PÖRTANTS ?


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